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GP des Etats-Unis: Hamilton compte bien aller chercher Schumacher

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Deuxième du Grand Prix des Etats-Unis, Lewis Hamilton est devenu ce dimanche champion du monde de F1 pour la sixième fois, se rapprochant un peu plus de Michael Schumacher. Forcément heureux, le pilote Mercedes (34 ans) n'en a pas rajouté non plus. Et a laissé entendre qu'il n'est pas prêt de raccrocher le volant...

En tête à cinq tours de l'arrivée, il a failli s'offrir une fête complète, sans partage. Finalement, Valtteri Bottas l'a dépassé et Lewis Hamilton a dû se contenter de la deuxième place lors du Grand Prix des Etats-Unis, ce dimanche. Mais l'essentiel était ailleurs: en terminant dans le top 8 sur le circuit d'Austin, le Britannique est devenu champion du monde de F1 pour la sixième fois. Comme en 2008, comme en 2014, en 2015, en 2017 et en 2018.

A 34 ans, Hamilton a donc dépassé Juan Manuel Fangio (6) au classement des pilotes les plus titrés de l'histoire, et n'est désormais plus qu'à un sacre de la légende Michael Schumacher (7). Cela valait bien quelques "donuts" au volant de sa Mercedes, pour le plus grand bonheur du public américain, et un bain de foule avec tous les techniciens de la firme allemande. Mais Hamilton n'en a pas fait des caisses non plus. Interrogé à l'arrivée sur sa performance, le natif de Stevenage a confié sa joie, sans effusion.

>>> Le film de la course

"Je me sens toujours frais, prêt pour la prochaine course"

"Je suis tellement heureux, ça a été une course très difficile aujourd’hui, a-t-il glissé après avoir garé sa monoplace sur un emplacement 'réservé au champion du monde'. Valtteri a fait un énorme travail, bravo à lui. Je voulais remonter, assurer le doublé pour l’équipe, et j’ai donné tout ce que je pouvais pour la gagne. C’est une immense émotion. Je pense à toute mon équipe, à tous ceux qui sont à l’usine, à mes parents, mes beaux-parents, et toute ma famille à la maison."

Et l'Anglais de l'assurer: sa quête de trophées n'est pas terminée. "Quand j’avais six ou sept ans, on me disait toujours de ne rien lâcher, c’est mon moteur, je ne lâche jamais. Je voulais gagner aujourd’hui encore, mais je n’avais pas les pneus pour cela. Jusqu’où je peux aller maintenant? Je ne sais pas, mais je me sens toujours frais, je me sens prêt pour la prochaine course, alors on va continuer de pousser, on ne va rien lâcher."

CC