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GP du Mexique: un virus provoque maux d'estomac et vomissements dans le paddock

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Cent cinquante personnes dans le paddock de Mexico, où se déroulera dimanche le 18e Grand Prix de la saison de Formule 1, sont touchées par un virus qui engendre des maux d’estomac et des vomissements.

A quatre courses du terme de la saison 2019 de Formule 1, Lewis Hamilton peut déjà obtenir son sixième titre mondial à Mexico dimanche. Pour cela, le Britannique devra inscrire 14 points de plus que son coéquipier Valtteri Bottas lors de ce Grand Prix qui se veut déjà éprouvant pour tout le monde avant même le départ de la course.

Cent cinquante personnes dans le paddock de Mexico sont ainsi touchées par un virus qui engendre des maux d’estomac et des vomissements. Mercredi, plusieurs employés de McLaren ne se sont pas rendus au circuit, car inaptes au travail en raison de leur condition physique. L’ensemble du cirque de la Formule 1 en est à son 18e déplacement officiel - 19 si l’on compte les essais hivernaux, et encore plus pour ceux qui doivent répondre à des obligations marketing - et cela s’en ressent. Les mines sont fatiguées. Les traits tirés.

Tout cela est renforcé par les effets de l’altitude sur l’organisme. En effet, à 2.220m d’altitude, les phases de sommeil profond sont beaucoup plus courtes. Une altitude à laquelle il faut ajouter le décalage horaire: 7h de différence entre l’Europe et le Mexique, mais surtout 14h entre ce pays d’Amérique centrale et le Japon où les pilotes étaient encore il y a deux semaines. Un élément auquel certains ont plus de mal à s’acclimater que d’autres. Charles Leclerc, qui a voyagé mardi entre Paris et Mexico, s’est réveillé le lendemain aux alentours de 3h du matin. Incapable de dormir, il a alors pris la direction de la salle de sport à 4h30 du matin. Ce samedi, c’est au tour de Pierre Gasly de ne pas se sentir au meilleur de sa forme. En effet, le Normand ressent quelques douleurs au niveau de l’estomac.

Le coach de Gasly a été "super malade"

Même si les indications sont claires quant au comportement alimentaire à adopter au Mexique - éviter l’eau du robinet et tous les aliments qui auraient pu entrer en contact avec celle-ci - la fatigue mentale et physique causées par les nombreux déplacements fragilisent les défenses immunitaires des uns et des autres. Cela explique que les maladies parviennent à agir.

"C’est vrai que je pense que c’est un poil plus difficile que d’habitude. Après c’est aussi le fait de la fin de saison, les longs vols... La nourriture ici est assez différente de ce qu’on peut trouver en Europe, donc c’est facile de chopper des virus ou des bactéries. C’est vrai que dans le paddock, il y en a plus. Mon coach a été super malade. Pour l’instant, je touche du bois, mais c’est vrai que c’est un peu plus compliqué", confie Pierre Gasly.

Même constat du côté de Romain Grosjean: "La fin de saison est compliquée quand on regarde tous les décalages horaires qu’on prend dans un sens ou dans l’autre. Ce n’est pas facile de se remettre, donc il faut faire attention et il faut savoir se reposer à certains moments. On sait que Mexico est un des pics de la saison en termes de maladies et de fatigue. L’altitude fait qu’on dort moins bien, il faut faire attention à l’eau, sinon on peut vite être malade. On sait que Mexico, les Etats-Unis (3 novembre) et Brésil (17 novembre) sont trois grosses courses où il faut faire attention et essayer de faire en sorte que son corps tienne." Le départ de ce Grand Prix du Mexique sera donné à 20h10 dimanche.

Lucas Vinois