GP Espagne : Hamilton force 4, premiers points pour Grosjean

Lewis Hamilton, vainqueur de son 4e GP cette saison - -
Hamilton aux commandes
On prend les mêmes et on recommence. Cinq sur cinq pour Mercedes, qui n’a laissé échapper aucune victoire cette saison. Depuis l’abandon de Lewis Hamilton lors du Grand Prix inaugural en Australie, seul l’ordre des deux pilotes crée le suspense. Et c’est une nouvelle fois le Britannique qui a pris l’ascendant sur son coéquipier Nico Rosberg pour empocher à Barcelone sa quatrième victoire d’affilée. A chaque fois devant l’Allemand. « C’est vrai qu’il y a une domination de Lewis Hamilton, même au sein de l’équipe Mercedes, reconnait Patrick Tambay, membre de la Dream Team RMC Sport. Il va falloir que Nico Rosberg fasse preuve d’un regain de talent pour arriver à le dominer. Parce qu’Hamilton est en train de s’échapper un peu, même si l’Allemand est toujours devant au classement des pilotes. Mais, psychologiquement, Hamilton est en train de prendre la main sur son coéquipier. » Ascendant au classement également puisque l’Anglais prend la tête du classement avec trois longueurs d’avance sur l’Allemand.
Grosjean enfin dans les points
Ces premiers points, Romain Grosjean les attendait avec impatience. Parti cinquième sur la grille, le Français, en difficulté avec sa Lotus lors des quatre premiers Grands Prix, termine huitième et ouvre son compteur au classement des pilotes. Un vrai soulagement : « C’est top pour l’équipe et les mécanos, c’est top pour moi aussi, je ne vous le cache pas. Ce fut très, très dur, avec beaucoup de problèmes. C’est bien pour tout le monde. C’est sympa de pouvoir se battre, même si j'étais plus en défense qu'en attaque. Et ça fait toujours du bien de finir dans les points. » Ce premier week-end européen est donc très positif pour Grosjean, qui a bénéficié de trois semaines intensives de travail de la part de son équipe.
Vettel de retour
La performance de ce Grand Prix d'Espagne est signée Sebastian Vettel (Red Bull). L'Allemand, parti 15e en raison d’un changement de boite de vitesses, termine quatrième, juste derrière son coéquipier australien Daniel Ricciardo. Oubliés les ennuis mécaniques des qualifications et de tout son début de saison. Le quadruple champion du monde est de retour. Sur le circuit catalan, il a même rivalisé avec le duo Mercedes pour les meilleurs tours en course. L’Allemand lève ainsi les doutes de son écurie et envoie un vrai signal à Ricciardo, son coéquipier mais néanmoins rival.
Les Ferrari se replacent
Si Ferrari a encore été à la traine par rapport aux performances de Mercedes, l’écurie italienne a pu compter sur les qualités de pilotes de Fernando Alonso et Kimi Räikkönen. A domicile, l’Espagnol avait à cœur, sinon de monter sur le podium, du moins de faire le spectacle. Et il n’a pas déçu. Devant des tribunes pleines et entièrement acquises à sa cause, Alonso, parti 7e, ne progresse que d’une place au classement de la course mais termine devant son coéquipier finlandais au terme d’un duel de haute volée.
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