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Guerre en Ukraine: l’ancien patron de la F1 Bernie Ecclestone pourrait "prendre une balle pour Poutine"

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Bernie Ecclestone, ancien patron de la Formule 1, a apporté un soutien sans faille à Vladimir Poutine dans le cadre de l’offensive menée par le président russe en Ukraine.

Bernie Ecclestone fait une nouvelle fois parler de lui. Et, comme souvent avec le sulfureux homme d’affaires de 91 ans, ce n’est pas pour une bonne raison. Dans une interview accordée à Good Morning Britain, sur ITV, l’ancien grand patron de la Formule 1 a défendu corps et âme Vladimir Poutine, engagé dans un conflit armé avec l’Ukraine depuis fin février.

"Je pourrais prendre une balle pour Poutine", a clamé Ecclestone. Ce qu'il fait est une chose qu'il croyait être bonne pour la Russie", a poursuivi l’ancien boss de la F1, qui assure par ailleurs que les pertes civiles ne sont "pas intentionnelles" et que le président russe est une personne "sensible" et "de première classe". Ecclestone estime par ailleurs "qu'il est mal d'empêcher les athlètes russes de pratiquer leur sport".

Pour Ecclestone, l'invasion "aurait pu se terminer autrement"

Ecclestone, arrêté dans un aéroport au Brésil pour détention illégale d’arme à feu il y a environ un mois, s’en est également pris à Volodymyr Zelensky, le président ukrainien. "Je comprends qu'il était comédien, et je pense qu'il semble vouloir continuer cette profession… Je pense que s'il avait pensé autrement, il aurait certainement fait assez d'efforts pour parler à M. Poutine, qui est une personne sensée et qui l'aurait écouté et probablement fait quelque chose à ce sujet", a-t-il poursuivi, insistant sur le fait que l’invasion "aurait pu se terminer autrement".

En mars, au tout début du conflit, il avait déjà défendu le dirigeant russe sur les ondes de la radio britannique Times Radio. "C'est une personne très directe et un homme honorable, il fait exactement ce qu'il a dit qu'il fallait faire, sans aucune discussion. C'est aux personnes impliquées dans l'événement de décider. Comment peut-on juger ce qui se passe ?"

F.Ga