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"Il y aura des répercussions pour moi": McLaren désigne un coupable après l'accrochage Norris-Piastri à Singapour

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Le pilote britannique Lando Norris explique avoir été tenu reponsable par son écurie McLaren de l'accrochage avec son équipier Oscar Piastri, lors du dernier GP de Singapour. "Il y aura des répercussions pour moi", a-t-il confié, alors que Piastri a voulu déminer la situation.

La Formule 1 revient après deux semaines de coupure. Et une question avec: Lando Norris et Oscar Piastri, coéquipiers chez McLaren, ont-ils enterré la hache de guerre? Avant le Grand Prix des Etats-Unis ce week-end, Piastri, leader du championnat du monde de Formule 1, a déminé la situation après l'accrochage entre les deux pilotes à Singapour. L'Australien a estimé que son écurie, McLaren, ne pratiquait "pas de favoritisme" envers Lando Norris.

Beau joueur, Piastri est persuadé que McLaren ne favorise pas Norris

Lors du dernier Grand Prix, il y a deux semaines à Singapour, Norris, qui s'élançait cinquième, avait percuté Piastri, parti au 3e rang, peu après le départ et avait finalement terminé troisième, devant le natif de Melbourne, qui avait jugé dans un message radio la manoeuvre de son coéquipier "pas très fair play". Piastri, qui compte 22 points d'avance sur son voisin de garage, semble avoir laissé cet incident derrière lui et a calmé le jeu avant le Grand Prix des Etats-Unis prévu ce week-end à Austin (Texas).

"Nous avons analysé l'incident et Lando a été jugé responsable. Mais je vous assure qu'il n'y a pas de favoritisme (envers Norris, NDLR). C'est très difficile de décider en direct si lui demander de me laisser repasser était la chose à faire", a expliqué l'Australien jeudi devant une nuée de journalistes. Piastri a par ailleurs estimé qu'il ne devrait pas être favorisé sous prétexte qu'il est en tête du championnat.

"Je ne pense pas qu'il l'ait fait intentionnellement, c'était juste une petite erreur de jugement. Je ne pense donc pas que je doive avoir la priorité. Chaque pilote veut pouvoir lutter pour remporter le championnat de manière équitable. Selon moi, il est juste de nous laisser nous battre librement pour cela", a-t-il jugé.

"L'équipe gère très bien ces situations"

Norris a, quant à lui, assumé la responsabilité du choc entre les deux monoplaces McLaren et considère que l'équipe a réagi à cet incident avec la bonne approche. "Entrer en contact avec mon coéquipier est la dernière chose que je souhaite. Mais en même temps, je veux gagner et je ne veux pas laisser passer des occasions. Un espace s'est ouvert et j'ai essayé d'en profiter. Ce genre de choses peuvent arriver mais l'équipe gère très bien ces situations et cela permet de maintenir une excellente ambiance de travail", a-t-il souligné.

Il a tout de même expliqué que cet épisode allait lui valoir des "réperussions" sans détailler lesquelles. "Les choses ont été revues et il y aura des répercussions pour moi jusqu'à la fin de la saison", a-t-il lancé à la presse anglaise. "Ce n’est pas comme si j’avais réussi à m’en sortir, mais c’était aussi un incident mineur et il y avait un potentiel pour essayer de l’éviter. J'ai dit après la course que je ne pouvais pas me permettre d'avoir un contact et que quelque chose comme cela se produise, car je mets autant de risques sur tout mon championnat en cas de problème que sur celui contre lequel je pourrais courir. Bien sûr, cela a des répercussions pour moi, mais sinon, l'engagement et la façon dont nous abordons la course sont les mêmes qu'avant."

L'Anglais, qui a devancé son coéquipier australien lors des trois derniers Grands Prix, tentera de poursuivre sur sa lancée et de réduire encore l'écart sur Piastri ce week-end à l'occasion du GP des Etats-Unis qui sera notamment le théâtre samedi de la quatrième des six courses sprint de la saison.

NC