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VIDEO. GP d'Azerbaïdjan: Gasly évite de justesse un crash avec son coéquipier à 300 km/h

Pierre Gasly

Pierre Gasly - -

Le jeune Français Pierre Gasly (Toro Rosso) est passé tout près de la catastrophe samedi lors des qualifications du Grand Prix d’Azerbaïdjan. Lancé à pleine vitesse, le pilote rouennais a réussi à éviter au dernier moment son coéquipier Brendon Hartley, au ralenti au milieu de la piste après avoir crevé. Ouf!

Les images sont aussi impressionnantes que le drame aurait pu être énorme. Samedi, Pierre Gasly et son coéquipier de Toro Rosso Brendon Hartley sont passés à quelques centimètres d’un accident spectaculaire au cœur de la capitale de l’Azerbaïdjan, Bakou.

Dans les premières minutes des qualifications, alors qu’il était lancé à pleine vitesse, le pilote français s’est soudainement retrouvé dans les échappements de la monoplace du Néo-Zélandais, en pleine décélération après une crevaison.

Heureusement, au prix d’un réflexe spectaculaire, le pilote normand a réussi à éviter la collision et le crash. Après avoir hésité à passer sur la gauche de la Toro Rosso de son coéquipier, une option qui n’aurait sans doute pas permis d’empêcher l’accident, le pilote normand a finalement donné un grand coup de volant à droite. Il frôlait alors la roue arrière droite d’Hartley mais parvenait tout de même à garder le contrôle de sa voiture.

"J'ai vraiment cru que j'allais m'envoler"

"C'est une grosse, grosse frayeur, a reconnu Pierre Gasly. J’étais derrière Brendon, qui était aussi dans un tour rapide. Et au virage numéro 15, il a ralenti parce qu’il a touché le mur et du coup, il a eu une crevaison. Le problème, c’est qu’il était en plein milieu de la trajectoire donc il devait être à 100 km/h. Je suis arrivé à 300 km/h. Et puis, il allait à gauche, à droite, donc je ne savais pas trop où aller. Au dernier moment, je suis allé à droite, je l'ai évité. Mais je pensais que j’allais m’envoler sur lui."

Déjà passé à deux doigts d’un gros crash avec les pilotes Haas vendredi, Pierre Gasly, qui partira 17e dimanche, vit décidément un week-end compliqué.

Jean-Moïse Dubourg avec LA à Bakou