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MotoGP (Malaisie): Bagnaia triomphe à Sepang, Quartararo peut encore rêver du titre

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Si Francesco Bagnaia s’est rapproché du titre de champion du monde de MotoGP en remportant la victoire au Grand Prix de Malaisie dimanche à Sepang, Fabio Quartarato, 3eme, a encore une toute petite chance d’être sacré pour la 2e fois dans 15 jours à Valence.

Fabio Quartararo entretient le suspense. Si le titre de champion du monde de MotoGP semble promis à Francesco Bagnaia, le tenant du titre ne lâche rien. Et dimanche à Sepang, il a fait en sorte que tout se joue lors du dernier Grand Prix de la saison, dans 15 jours, le 6 novembre à Valence. Car si l’Italien a signé sa 7eme victoire de la saison au Grand Prix de Malaisie après une grosse bagarre avec son compatriote Enea Bastianini (2e), le Niçois, pourtant parti en 12e position, a réussi à se hisser sur la 3eme marche du podium.

Une troisième place qui ne permet pas à Bagnaia de remporter mathématiquement son premier titre de champion du monde. "J’ai donné mon maximum, savourait à chaud Fabio Quartararo au micro de Canal+. Je ne pouvais pas faire mieux. Je suis fier de moi. J’ai pratiquement fait ma meilleure course, j’avais un bon feeling dans les premiers tours. Le titre n’est pas décerné ici, tout se jouera à Valence."

Quartararo : "C’est pratiquement impossible mais..."

Au classement général, Bagnaia compte désormais 23 points d'avance sur le pilote Yamaha. Avec la victoire à 25 points, il n'aura donc besoin que de marquer deux points à Valence pour valider son titre, quelque soit le résultat de Quartararo. En résumé, non seulement le Français doit gagner mais il doit aussi espérer que Bagnaia termine au-delà de la 14e place. "C’est pratiquement impossible mais rien n’est impossible, on y croit jusqu’à la fin", sourit le Niçois.

Pour Lin Jarvis, patron de Yamaha, "ce n’est pas terminé", même si le dirigeant reconnait que Valence n’est pas le circuit idéal pour s’imposer et que Quartararo a, en plus, un doigt fracturé (il doit passer de nouveaux examens). Mais le dirigeant croit au destin et rappelle qu’en 2006, le titre promis à Valentino Rossi avait échappé à la légende italienne, auteur d’une faute en début de course lors du dernier Grand Prix. C’est le regretté Nicky Hayden qui avait été sacré champion du monde.

ABr