Lavigne : ''La fête du Dakar a mal commencé''

Etienne Lavigne - AFP
Etienne Lavigne, est-ce qu’on connait les circonstances de l’accident survenu samedi lors du prologue ?
Sur les circonstances de l’accident, il y a une collecte d’informations qui est en train d’être réalisée, à la fois d’images et de photos et une investigation officielle des autorités. Je ne sais pas vous dire pourquoi cette voiture a touché le public. C’était une ligne droite, on a des photos. On compile tout ce que l’on récupère. Cela reste assez incompréhensible.
Qu’en est-il des spectateurs blessés par la voiture ?
Il y avait deux blessés graves envoyés à Pilar, dans un hôpital de la province de Buenos Aires. Le père et son fils. Ils sont en réanimation, leur état est stable. Il y avait un autre blessé grave. Sa situation s’est un petit peu dégradée depuis le dernier bulletin que l’on avait fait.
La deuxième étape risque-t-elle d’être perturbée, en raison des mauvaises conditions climatiques et de la pluie diluvienne sur la région ?
Cela ne sera pas terrible, donc il y a plusieurs scénarios possibles de manière à décaler le départ. Comme raccourcir l’étape, de manière à ne pas être perturbé par les pluies que l’on va rencontrer. Voilà où on en est. Une fois que l’on a des idées comme ça, il faut voir comment on les met en musique. C’est ce que l’on est en train de terminer de faire. Mais de toute façon, l’objectif est de faire les choses en toute sécurité donc on ne prendra pas de risque pour les pilotes et pour nous non plus dans cette nouvelle disposition.
C’est un début d’édition 2016 délicat pour le Dakar...
C’est un Dakar qui commence d’une manière compliquée, oui. Évidemment, ce n’est pas celle que l’on souhaitait. Le Dakar, c’est la fête, c’est festif, les gens viennent voir un spectacle sportif. C’est toujours extrêmement douloureux et pénible d’avoir à gérer ce genre de situation. Même si les choses ont été faites comme elle le devait en pareilles circonstances. La fête du Dakar a, malheureusement, mal commencé.