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Basket: le jour où Wembanyama a manqué la Leaders Cup… à cause de ses notes au lycée

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Victor Wembanyama va disputer sa première et probablement dernière Leaders Cup avant très longtemps, ce vendredi à Saint-Chamond dans la Loire. 'Wemby' devra réaliser un exploit face à l’ASVEL en quart, les Metropolitans de Boulogne-Levallois étant fortement diminués. D’autant que le prodige français a une petite revanche à prendre sur cette compétition après avoir manqué la précédente édition pour mieux se concentrer sur ses cours.

Victor, est-ce que vous abordez ce match en mode commando ?

Comme souvent dernièrement. On s’adapte et on fait comme on peut. On ne cherche pas d’excuses. Dès qu’on pose le pied sur le terrain, c’est pour gagner.

L’effectif s’appuie sur des jeunes joueurs, sans Waters ni Besson

Il y a une dimension compliquée aussi c’est à l’entraînement. On est diminué. Il y a quelques pépins. On s’entraîne avec beaucoup d’espoirs. C’est un peu plus dur de préparer les matchs. Les temps de jeu sont augmentés. C’est à la dur. Il y a des moments durs dans une saison et on est en plein milieu d’un de ces moments. Le tout est de savoir rebondir.

Le format à élimination directe peut jouer en faveur des Mets ?

C’est sûr qu’un hold-up, ça pèse plus dans ce format. C’est possible que cela joue en notre faveur. C’est beaucoup de matchs en très peu de temps.

Comment les absences de vos coéquipiers changent votre jeu ?

Comme c’est déjà le cas depuis le début de saison, mais quand on enlève des cadres de notre jeu collectif, les défenses se concentrent encore plus sur ceux qui sont encore sur le terrain. Il faut faire jouer l’équipe. Personnellement, je sais que les défenses sont plus adaptées à jouer contre moi que jamais. Ce n’est pas grave, j’ai l’habitude.

Il y a eu un point de bascule durant la saison ?

C’est assez progressif mais j’ai l’impression que cela a atteint un seuil. Je pense au match de Blois où, systématiquement, c’était au moins deux joueurs sur moi. Et hop, j’en profite pour ressortir la balle.

Bilal Coulibaly est en train d’éclore aux yeux du grand public, vous êtes surpris ?

Il n’y a rien qui me surprenne. Cette reconnaissance au niveau des médias aurait dû arriver bien plus tôt. Entre nous, on sait très bien qui est Bilal. La plupart d’entre nous, on connaît peut-être plus le potentiel de Bilal que lui-même. C’est clairement un profil NBA. Il peut être drafté haut.

La Leaders Cup a déménagé à Saint-Chamond pour son retour après trois ans d’absence et quasiment dix ans de présence au Parc Eurodisney. Etes-vous déçu de ne pas être à Disney ?

Vraiment. J’ai un souvenir d'il y a trois ans. J’ai commencé à être intégré au groupe professionnel à Nanterre. Il y avait donc la Leaders Cup à Disney. On ne m’avait pas emmené à Disney parce que je devais me concentrer sur mes notes au lycée. Oui, c’est une petite frustration de ne jamais y être allé. J’aurais pu si j’avais plus révisé !

Propos recueillis par Arnaud Valadon à Saint-Chamond