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Eurobasket: "Il met la même taille de caleçon que moi!", Gobert encense Heurtel avec une drôle de déclaration

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Rudy Gobert a salué la fin de match décisive de Thomas Heurtel, mercredi lors de la nouvelle victoire miraculeuse de l’équipe de France face à l’Italie (93-85, a.p.) en quarts de finale du championnat d’Europe de basket.

A eux deux ou presque, ils ont encore sauvé l’équipe de France d’un mauvais pas, mercredi. Rudy Gobert (19 points, 14 rebonds) et Thomas Heurtel (20 points, huit passes) ont sonné la révolte des Bleus lors de la victoire face à l’Italie (93-85, a.p.) en quarts de finale du championnat d’Europe. Un nouveau miracle pour les hommes de Vincent Collet (après celui face à la Turquie en huitièmes) qui ont failli payé très cher un troisième quart-temps bâclé.

"Thomas a attaqué et mis les gros shoots"

Puis, les Bleus ont resserré l’étreinte, recollé au score jusqu’aux deux lancers francs manqués par Simone Fontecchio à 16 secondes du terme (l’Italie menait alors 77-75). Un rebond de Gobert et un lay-up de Heurtel ont offert, quelques secondes plus tard, la prolongation lors de laquelle les Bleus ont déroulé. Le pivot français, grand artisan de ce come-back, a salué à sa façon la prise de responsabilité de son coéquipier dans un moment aussi brûlant.

"Il met la même taille de caleçon que moi, Thomas, a-t-il lancé face à la presse à l’issue du match. Petite parenthèse... Il aime ce moment-là. J’essayais de le mettre dans les meilleures dispositions possibles et je sais qu’il va trouver les solutions. Leurs intérieurs étaient vraiment très focalisés sur moi, essayaient de me pousser et de prendre ma position. Thomas a attaqué et mis les gros shoots, c’est ce dont on a besoin. C’est la force de Thomas Heurtel et on va en avoir encore besoin."

"Je ne crois pas vraiment en la chance"

La star de Minnesota réfute en revanche la notion de miracle pour qualifier cette qualification. "Je ne crois pas vraiment en la chance, a-t-il expliqué. Quand t'es mené de sept points et qu’il reste 2’20’’, il ne faut pas de la chance pour y arriver. Il faut faire des stops et il faut marquer. Et c'est ce qu'on a réussi à faire. Après, est-ce que j'aimerais qu'on puisse prendre une avance de 20 points quand on est en mesure de le faire? Oui, j'aimerais bien. La marge de progression est là. Il faut garder cette même consistance, ce même niveau d'agressivité tout le match."

Il loue enfin la force collective du groupe. "On a été un peu surpris par leur agressivité (dans le troisème quart-temps), remarque le joueur de 30 ans. Ils ont été très vaillants. Même moi, je regardais souvent les arbitres en espérant qu’ils m’aident mais j’ai vite compris que non. Il fallait qu’on se trouve chacun. Quand on a maintenu notre concentration, notre niveau d’agressivité était incroyable de la part de Thomas (Heurtel), Evan (Fournier), Guerschon (Yabusele), Terry (Tarpey). Tout le monde a fractionné, on s’est concentré sur ce qu’il fallait et on a été les agresseurs dans les trois dernières minutes." Les Bleus ont désormais rendez-vous vendredi face à la Pologne, vendredi (17h15).

NC avec AV