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Coupe du monde: Batum veut jouer "les yeux dans les yeux avec les USA"

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L'équipe de France affrontera ce mercredi (13h) les Etats-Unis en quarts de finale de la Coupe du monde 2019, à Dongguan (en Chine). Passé en conférence de presse, Nicolas Batum a voulu se montrer confiant.

C'est l'affiche que tous les supporters français attendent désormais. En perdant face à l'Australie (98-100) ce lundi, l'équipe de France a hérité des Etats-Unis ce mercredi (13h) pour les quarts de finale de la Coupe du monde 2019. Avant la rencontre, Nicolas Batum est passé en conférence de presse et s'est montré optimiste.

“On les a tous battus ces mecs-là. J’ai même joué avec certains. On les connaît, on est beaucoup à jouer en NBA, avec ou contre eux", rappelle Nicolas Batum qui évolue avec les Hornets de Charlotte. "Le monde du basket a changé, où les gens en 1992 prenaient des photos sur le banc. Maintenant, plus on avance, plus on essaie de jouer les yeux dans les yeux avec eux".

"Jamais on ne gagnera si on fait le même match que face à l'Australie"

La tâche s'annonce difficile pour l'équipe de France, même si l'adversaire est privé de nombreuses stars NBA. "Ils sont encore très forts, les favoris mais même si c’est l’équipe A, B ou C comme on peut les appeler, ça reste des joueurs forts, all-stars pour certains. Il faut faire le match parfait", rappelle modestement Batum. "Si on essaie de faire le match comme face à l’Australie, à essayer de marquer plus de points, avec les USA, jamais on ne gagnera."

En cas de victoire, les Bleus réaliseraient un grand coup et retrouveraient en demi-finales l'Argentine, qui a sorti ce mardi la Serbie, autre favori présumé de la compétition. "Il faudra retrouver nos principes défensifs, fois deux. Et essayer de tenir un score moins élevé. Il n’y a que comme ça qu’on a pu battre l’Espagne. On avait réussi à les battre en marquant 65 points. Contre les USA, ce sera dans les mêmes standards si on y arrive", juge Batum. Une victoire rapprocherait aussi l'équipe de France d'une qualification pour les Jeux olympiques 2020. Mais face à un adversaire qui n'a plus perdu en Coupe du monde depuis 2006, la mission s'annonce très difficile.

GL avec Arnaud Valadon