"Tout mettre en œuvre pour que la sécurité soit maximale", Cholet Basket prépare la venue des Israéliens de l’Hapoël Holon

Le 22 octobre, dans le cadre de la Ligue des champions de basket, Cholet Basket va recevoir l’équipe israélienne de l’Hapoël Holon. Une rencontre à risque, notamment depuis que le collectif 'Indignons-nous' a appelé au boycott du match. Président de l’équipe des Mauges, Jérôme Mérignac a évoqué avec RMC Sport les conditions de préparation de cette rencontre.

Jérôme Mérignac, à deux semaines du match entre Cholet Basket et l'Hapoël Holon où en est-on de la situation?

On est dans l’attente on avait anticipé avec des réunions d’organisation de préparation par rapport à la sécurité. On a déjà eu des rencontres difficiles contre des équipes grecques ou turques. On est en relation avec la police locale et la sous-préfecture. On a une réunion le 16 (octobre).

Quelle est la position du club par rapport à ce match?

On fait partie d’une compétition. Les instances ont intégré les équipes et les pays. On est là par notre travail, les équipes sont connues, on se prépare pour ce match.

De votre côté, il n’y a aucune demande?

Il y a une compétition qui est enclenchée, on se doit de faire le match. On va tout mettre en œuvre pour la sécurité, mais le match est prévu alors on est dans les starting blocks.

Sur quoi portent les discussions?

On se met raccord avec les instances, la police, pour se mettre le mieux possible pour faire ce match dans les meilleures conditions. On l’a déjà fait avec la venue de supporters adverses, là ce ne sont pas les supporters israéliens mais il y a des demandes de manifestation, mais on va tout mettre en œuvre pour que la sécurité soit maximale.

Mérignac: "On ne fait pas de politique"

Est-ce que vous craignez des débordements?

On a toujours cette crainte là, mais c’est pour ça qu’on a des réunions.

De l’autre côté, est-ce qu’il y a des discussions avec les différents parties ou des supporters qui sont opposés à cette rencontre ?

Non, on ne fait pas de politique. On est rentré dans une compétition dans laquelle il y a ces équipes-là donc on joue contre ces équipes-là.

Même les rencontrer pour demander un appel au calme?

On espère que tout se passera bien, on va tout mettre en œuvre, on ne peut pas gérer les débordements qui peuvent se faire.

Si la grogne monte et que vous sentez qu’il y a un danger potentiel, est-ce que vous vous réservez le droit de demander l’annulation ou le report de la rencontre?

Pour le moment, on avance jour après jour, il peut y avoir des choix nationaux, gouvernementaux. On a quinze jours avant le match, on avisera en fonction des nouvelles consignes que l’on aura.

Aucun joueur n’a affirmé ne pas vouloir jouer le match?

Non.

Est-ce qu’il y aura, si le match a lieu, un dispositif de sécurité plus important?

Une réunion est programmée, on fera ce que les autorités exigeront.

Il y a plusieurs pistes envisagées?

Non, on est dans une compétition, on prépare le match. Si la FIBA par exemple décide d’exclure telle ou telle équipe, de tel ou tel pays, on se soumettra à cela, mais aujourd’hui, les équipes sont là donc on elles font partie de ces compétitions.

Propos recueillis par Joris Crolbois