NBA: Popovich se paie encore Trump

Gregg Popovich, qui s’était déjà dit écœuré  par l’élection de Donald Trump comme 45e président des Etats-Unis, a réaffirmé qu’il jugeait « dangereuse » son arrivée à la Maison Blanche.

Gregg Popovich ne digère par l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. Le coach des Spurs, qui avait lâché en novembre que cette élection le rendait « malade », en a remis une couche ce samedi. "On est arrivé à un point où il est difficile de croire tout ce qui sort de sa bouche, c'est vraiment impossible", a-t-il lancé avant le match de son équipe à Cleveland.

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Popovich, ancien officier de l'Armée de l'Air américaine, réagissait à la conférence de presse au siège de la CIA où Trump s'en est pris samedi aux médias, accusés d'avoir menti sur l'estimation du nombre de personnes ayant assisté à sa prestation de serment la veille. "Au lieu de rendre hommage aux 117 (employés de la CIA morts en service, NDLR) célébrés par le mémorial devant lequel il se trouvait, il a parlé des chiffres de spectateurs", a-t-il regretté.

Popovich pointe "sa maturité et son équilibre émotionnel"

"C'est inquiétant, je me sentirais mieux si la personne qui occupait le poste (de président des Etats-Unis) avait la maturité et l'équilibre émotionnel et psychologique d'une personne de son âge", a asséné Popovich, qui est aussi depuis fin 2016 l'entraîneur de l'équipe des Etats-Unis.

"C'est dangereux"

"C'est dangereux et ce n'est bien pour personne, j'espère qu'il va faire du bon boulot, mais il y a une différence entre respecter la fonction de président et celui qui est poste. Et le respect se mérite", a insisté Popovich, qui a conduit San Antonio à cinq titres NBA. "C'est difficile de respecter quelqu'un, alors que nous avons tous des enfants, qui tient des propos misogynes, xénophobes, racistes et se moquant des handicapés", a-t-il ajouté.

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la rédaction avec AFP