NBA: "J’ai été éduqué mieux que ça", Edwards s’excuse après ses propos homophobes

Un mea culpa sans ambigüité. Face à la polémique suscitée par ses propos, Anthony Edwards a présenté ses excuses publiques. L’arrière de Minnesota a posté un message sur les réseaux sociaux en regrettant son comportement. "Ce que j’ai dit était immature, blessant, irrespectueux, a écrit le joueur de 21 ans. Je suis incroyablement désolé. C’est inacceptable pour moi ou pour quiconque d’utiliser ce langage d’une manière si blessante. Il n’y a aucune excuse pour ça. J’ai été éduqué mieux que ça."
Sur la vidéo en question, Edwards filme un groupe d’hommes peu vêtus en train de discuter sur un trottoir. En se moquant de leur supposée orientation sexuelle. "Regardez-moi ces queers! Qu’est-ce que le monde est devenu?", a-t-il commenté, sous l'oeil visiblement amusé de l’un de ses amis. Le tout accompagné par la légende: "Ces négros sont différents", avec des émojis mort de rire.
Durant et Rondo sanctionnés par la NBA
Aux États-Unis, le terme "queers" est particulièrement vulgaire et rabaissant pour qualifier des personnes homosexuelles. La vidéo a rapidement suscité une vague d’indignation outre-Atlantique. La communauté LGBTQ+ est montée au créneau pour condamner les propos de la star NBA. Devant l’ampleur du malaise, le natif d’Atlanta (Georgie), qui s'apprête à disputer sa troisième saison dans l'élite du basket américain, a rapidement supprimé le contenu. Avant de s’excuser dans la foulée.
Reste que ce dérapage pourait voir des conséquences. Sur l’image d’Anthony Edwards déjà. Mais aussi sur son début de saison avec les Wolves, aux cotés de Rudy Gobert, arrivé durant l'été en provenance du Jazz d'Utah. Dans le passé, la NBA, qui attache une grande importance à la lutte contre les discriminations, n’avait pas hésité à sanctionner des grands noms de la Ligue pour avoir employé des termes homophobes. Rajon Rondo avait par exemple écopé d’un match de suspension en 2015. Kevin Durant avait lui reçu une amende d’environ 50.000 euros l’an passé.