NBA: le stress de la trade deadline, l'Euro 2025... Les confessions de Zaccharie Risacher dans Stephen Brunch

Il est passé à 19 ans seulement de la quiétude de Bourg-en-Bresse (et ses 62.000 habitants) aux lumières de la NBA. Premier appelé de la Draft 2024, Zaccharie Risacher a vécu un sacré changement en rejoignant les Atlanta Hawks. S’il est encore en phase d’apprentissage, le jeune ailier français, fils de l'ex-international Stéphane Risacher, médaillé d'argent avec les Bleus aux Jeux olympiques de Sydney en 2000, se dit déjà pleinement épanoui outre-Atlantique.
"On enchaîne beaucoup et il faut s’adapter au rythme de la NBA. J’ai plutôt été performant depuis mon retour de blessure. Je suis content, je trouve mon rythme, je commence à m’installer et à prendre mes marques au sein de mon équipe, qui a aussi pas mal changé avec la trade deadline. J’arrive à m’exprimer au plus haut niveau et au sein d’une équipe compétitive pour les play-offs. C’est génial !", a-t-il confié ce dimanche dans l'émission Stephen Brunch, depuis San Francisco où il vient notamment de disputer le Rising Star Games, un mini-tournoi réservé aux joueurs de première et deuxième année en marge du All-Star Game.
L'Euro 2025 comme objectif
Qui dit arrivée en NBA, dit aussi découverte de la trade deadline. Un événement toujours très attendu marqué cette année par l’échange historique Luka Doncic-Anthony Davis. "Je ne vais pas mentir, ça m’a perturbé", a reconnu Risacher. "Les autres joueurs ont l’habitude de se retrouver dans ce genre de situation. Personne n’était étonné mais il y avait une ambiance un peu pesante. On a pu ressentir ça en match ou même au sein du groupe. Moi ça m’a pas mal perturbé. C’était assez business, j’avais l’impression que la partie sportive n’était plus prioritaire. C’était nouveau pour moi. Étonnamment, quand la trade deadline est passée, même s’il y a eu beaucoup de changements, ceux qui sont arrivés ont apporté un vent nouveau. C’était reparti."
Pour Risacher, l’année 2025 devrait aussi être animée par l’Euro cet été avec l’équipe de France. Un véritable objectif pour celui qui connaît plutôt bien Freddy Fauthoux, son ancien coach à la JL Bourg. "L’Euro est dans ma tête", a-t-il souligné dans Stephen Brunch. "La saison reste prioritaire dans mon esprit, mais l’Euro compte aussi beaucoup pour moi. J’ai hâte de retrouver un staff et des joueurs français, une préparation avec l’équipe nationale. Je suis très excité, je pense qu’on va avoir une bonne équipe."