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Mondiaux de cyclisme: l'équipe masculine française a voyagé en business, les femmes en classe éco

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Comme révélé vendredi par Ouest-France, les coureurs de l’équipe de France qui ont rallié l’Australie pour participer aux Mondiaux de cyclisme à partir de dimanche n’ont pas voyagé groupé. Si les hommes étaient en business, les femmes ont fait le voyage en classe éco.

Après la polémique du jet et du char à voile au Paris Saint-Germain, l’avion va-t-il être au cœur d’un nouveau débat dans le monde du sport ? Cette fois-ci, il n'est pas question de football ni d’emprunte carbone mais de cyclisme et d’inégalité entre femmes et hommes.

Comme l’a révélé vendredi Ouest-France, les membres de l’équipe de France de cyclisme qui s’apprêtent à participer aux Mondiaux à Wollongong n’ont pas voyagé ensemble jusqu’en Australie. Si Julian Alaphilippe, double tenant du titre, et ses partenaires masculins ont pu profiter du confort de la classe business durant plus de 20 heures de vol, les femmes, elles, ont dû voyager en classe éco.

"Il a fallu faire des choix économiques"

Pourquoi les conditions sont-elles différentes entre hommes et femmes ? Et qui a acté cette décision ? "C’est un choix de la DTN et de la Fédération française de cyclisme. Un choix affirmé, a-t-on répondu au sein de la Fédération, contactée par Ouest-France.

"Tout le monde a voyagé en classe éco, sauf les pros hommes, a-t-il confirmé. Pourquoi nous l’avons fait ? Parce que les hommes vont défendre leur titre cette année, encore une fois. Et surtout parce qu’il a fallu faire des choix économiques. Ce déplacement étant très lointain, cela coûte énormément. Et si l’on voulait emmener tout le monde, il fallait faire des choix. Et si tout le monde avait été en business, plein de personnes seraient restées à la maison."

ABr