Vuelta: "C'est une dictature", Ayuso détruit son équipe UAE après l'annonce de son départ

Au lendemain de l'annonce de son départ d'UAE à la fin de la saison, Juan Ayuso a attaqué frontalement l'équipe avec laquelle il est encore engagé sur la Vuelta.

La guerre est officiellement déclarée, en plein Grand Tour. Au départ de la 10e étape de la Vuelta ce mardi, Juan Ayuso a pris la parole devant les journalistes. Interrogé sur l'annonce de son départ de l'équipe UAE la veille, le grand espoir du cyclisme espagnol n'y est pas allé de main morte.

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"Je ne comprends pas pourquoi les Émirats arabes unis ont fait cette annonce sans prévenir", a-t-il lancé devant son bus, d'après des propos retranscrits par Marca. "Ils veulent nuire à mon image. J'ai subi un manque de respect après l'autre de la part de la direction de l'équipe. C'est une véritable dictature."

Ayuso veut finir la Vuelta

Ce lundi, l'équipe de Tadej Pogacar a acté la fin de sa collaboration avec le coureur à la fin de la saison en vertu d'un accord mutuel de résiliation de son contrat qui courait jusqu'en 2028, tout en invoquant des "divergences" avec le coureur de 22 ans. "Le communiqué a été publié vers 19h", s'est insurgé Juan Ayuso. "Nous avions convenu qu'il serait rendu public à la fin de La Vuelta. La question qu'il faut leur poser, c'est pourquoi il a été publié hier, c'est pourquoi c'était si soudain et sans avertissement. Ils l'ont fait pour nuire à mon image."

Et d'ajouter: "Ils parlent de valeurs et d'unité. Ils ont profité de propos déplacés d'Almeida, dont j'ai parlé à João et il s'est excusé. Il est plutôt d'accord avec ce qui s'est passé. Je veux aider. Hier, je n'étais pas bien, et il l'a compris. Mais quand les manquements de la direction de l'équipe se succèdent, cela devient difficile." Une référence directe aux propos du leader Joao Almeida qui avait déploré ce week-end s'être retrouvé seul dans le final de la 9e étape, envoyant un message implicite à Juan Ayuso, accusé de ne pas se sacrifier pour ses coéquipiers.

Mais l'Espagnol a assuré ce mardi: "Par respect pour mes coéquipiers, j'aimerais bien finir, car j'ai été bon avec eux." Ce qui semble toutefois compliqué au vu des ses déclarations. La balle est désormais dans le camp d'UAE qui ne manquera pas de rétorquer après la 10e étape du Tour d'Espagne.

TP