
Tour de France: Lappartient "optimiste" pour la tenue de la Grande Boucle malgré le coronavirus
Certains craignent qu'il soit annulé au dernier moment, d'autres l'imaginent débuter sans se terminer... Alors que le Tour de France 2020 doit s'élancer le 29 août prochain de Nice, la crise sanitaire actuelle, et la recrudescence des cas de coronavirus dans certaines régions, font douter de sa bonne tenue. Mais le président de l'Union cycliste internationale (UCI), David Lappartient, se veut lui confiant.
"Je suis optimiste quant au fait que le Tour de France se déroulera comme prévu", a expliqué le dirigeant au site Cyclingnews, en marge des Strade Bianche. "Bien sûr, le risque zéro n'existe pas, nous pourrions avoir un gros cluster à Nice, ou une deuxième vague, poursuit Lappartient. Je suis l'évolution de la situation de très près avec les organisateurs. Mais aujourd'hui, je suis optimiste pour le Tour de France."
"Nous pouvons juste croiser les doigts et respecter le protocole que nous avons établi"
Une Grande Boucle qui devra se tenir, comme les autres épreuves, selon un protocole sanitaire assez strict: les coureurs doivent être testés au Covid-19 avant et pendant les courses (si elles sont par étapes), et les équipes doivent mettre en place une bulle sanitaire autour de leurs protégés. Ce qui, reconnait Lappartient, ne peut être efficace à 100%. "On voit qu'il y a de nouveaux problèmes en Espagne ou en Belgique. Le virus se propage encore, note-t-il, et un cluster pourrait tout à fait émerger dans une ville où se tient une course. Nous ne pouvons pas contrôler ces aspects, nous pouvons juste croiser les doigts et respecter le protocole que nous avons établi."
Et si un coureur du peloton, sur le Tour de France par exemple, est testé positif au coronavirus en plein milieu de l'épreuve? "Ce n'est pas une question à laquelle il est facile de répondre, avoue le président de l'UCI. Ce que je peux dire, c'est qu'une course ne sera pas stoppée s'il y a un cas positif. Même si personne ne sait si elle pourra aller à son terme. (...) Bien sûr, tout coureur positif devra quitter immédiatement la course. Ensuite, nous devrons examiner les personnes en contact avec lui, en suivant les règles de l'Organisation mondiale de la santé. Certains d'entre eux pourraient devoir quitter la course. Et nous devrons aussi parler avec les autorités locales. (...) Parce que nous avons un protocole à l'UCI, mais les règles dans chaque pays sont prioritaires."