"Je peux toujours gagner le Tour de France", Jonas Vingegaard croit toujours à l'impensable (mais garde sa stratégie secrète)

Un débours quasi insurmontable mais une grosse force de persuasion. Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) est toujours persuadé de pouvoir remporter le troisième Tour de France de sa carrière après ceux de 2022 et 2023. Le Danois l’a clamé, ce lundi, lors de la deuxième journée de repos avant l’attaque de la troisième semaine et ses six dernières étapes. "Je pense toujours que je peux le gagner", a-t-il lancé. "C’est très dur maintenant, c’est un grand écart. Je fais toujours les choses comme je peux les faire avec ma force dans la troisième semaine. Je ne vais pas vous dire la tactique mais je crois toujours que je peux le faire."
"Tout le monde peut avoir une mauvaise journée et ça peut aussi arriver à Tadej"
Cela passera inévitablement par des attaques, comme il l’a fait dimanche à Luchon-Superbagnères dans les derniers kilomètres sans parvenir à décramponner Tadej Pogacar, indéboulonnable maillot jaune. "Nous devons attaquer, nous sommes plus de quatre minutes derrière donc nous devons essayer quelque chose", a-t-il ajouté. "Mais je ne vais pas vous en dire plus là-dessus."
Le Danois regrette ses passages à vide lors du contre-la-montre à Caen (13e à 1’21’’ d’Evenepoel), puis à Hautacam (2e à 2’10’’ de Pogacar). "Mon niveau progresse sur ce Tour de France", rassure-t-il. "J’ai eu deux mauvaises journées alors que normalement, je n’en ai pas. Ça tombe un peu mal mais nous regardons vers l’avant et si vous arrêtez de croire, ça n’arrivera pas."
Selon lui, ce genre de mésaventure peut aussi arriver à son principal rival. "Quand tu as deux mauvais jours, tu perds inévitablement du temps", ajoute-t-il. "Tout le monde peut avoir une mauvaise journée et ça peut aussi arriver à Tadej dans la troisième semaine donc oui…"
Le Danois se dit persuadé de pouvoir reprendre du temps au triple vainqueur de l’épreuve (2020, 2021, 2024) à la régulière. Il balaie aussi l’idée selon laquelle le printemps très chargé de Pogacar pourrait lui coûter en énergie. "Je n’attends pas ça, je ne vois pas ça se produire", lance-t-il, sûr de ses forces pour arriver à réaliser l’impensable.