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Moscon suspendu par l'UCI après son coup porté lors du Tour de France

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Exclu du dernier Tour de France pour s'en être pris physiquement au coureur français Elie Gesbert, l'Italien Gianni Moscon a écopé d'une suspension de cinq semaines par la commission de discipline de l'Union cycliste internationale.

La sanction est tombée. L'Italien Gianni Moscon, exclu du Tour de France pour une altercation, a écopé ce mercredi d'une suspension de cinq semaines par la commission de discipline de l'Union cycliste internationale (UCI). "Il a reconnu sa responsabilité pour l'incident et s'est vu imposer une période de suspension de 5 semaines à compter du 8 août et ce jusqu'au 12 septembre 2018", a précisé l'UCI dans un communiqué. L'incident était survenu peu après le départ de la 15e étape du Tour entre Millau et Carcassonne.

Moscon s'en était pris au coureur français Elie Gesbert, lui envoyant un coup de poing. Il avait été exclu par le jury des commissaires après l'arrivée à Carcassonne. "J'accepte la suspension qui m'a été accordée par l'UCI. J'ai réagi dans le feu de l'action et je n'ai jamais eu l'intention de frapper le coureur. Comme le montre la vidéo, il n'y a pas de contact, mais je regrette mes actions et j'ai déjà présenté mes excuses à Elie Gesbert et au Team Fortuneo Samsic pour cet incident", a réagi Moscon, cité par son équipe Sky dans un communiqué.

"Il a appris de cet épisode"

"Cet incident s'est produit lors d'une des courses les plus difficiles auxquelles l'équipe ait jamais été confrontée", a déclaré pour sa part Dave Brailsford, directeur de la formation Sky. "Nous sommes convaincus que Gianni regrette vraiment ses actions et a appris de cet épisode. Gianni est encore un coureur relativement jeune, au début de sa carrière, et nous continuerons à lui apporter l'aide et le soutien dont il a besoin pour apprendre, se développer et avancer", a ajouté Brailsford. A 24 ans, Moscon a déjà été au centre de plusieurs incidents ou polémiques.

L'année passée, il avait été suspendu en interne par sa propre équipe, au printemps, après des insultes racistes à l'égard du Français Kevin Reza. En fin de saison, il avait été également accusé par le Suisse Sébastien Reichenbach, qui avait soutenu Reza, d'avoir provoqué sa chute dans une course en Italie (Les Trois Vallées Varésines). Mais il n'avait finalement pas été sanctionné par la commission de discipline de l'UCI. Sur le plan sportif, l'Italien s'est notamment mis en évidence l'an passé sur les classiques (5e de Paris-Roubaix et 3e de la Lombardie).

RR avec AFP