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Tour de France 2025: "Il y a des moments où il faut baisser la pression", Gouvenou justifie les deux étapes de sprint du week-end

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Directeur de course du Tour de France, Thierry Gouvenou justifie, pour RMC, le choix d'avoir deux étapes de sprint ce week-end, avant un 14 juillet disputé lundi dans le Massif Central.

L'agencement du Tour de France 2025 a imposé un week-end dédié aux sprinteurs. Directeur de course de la Grande Boucle, Thierry Gouvenou a justifié auprès de RMC le choix d'avoir deux étapes consécutives en faveur des hommes rapides. Une perspective qui ne réjouit pas forcément les téléspectateurs, d'autant plus ceux qui travaillent la semaine et comptaient profiter de deux belles étapes le week-end.

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"Ce n'est peut-être pas idéal de proposer des étapes de sprinteurs le week-end mais après, ce sont les aléas de la topographie française", a avancé Thierry Gouvenou. "On veut rejoindre le Massif Central et entre la Bretagne et le Massif Central, il n'y a pas de côte. On n'allait pas faire un saut de puce en avion pour éviter ces régions."

Ce vendredi, Tadej Pogacar a remporté sa deuxième victoire d'étape, à Mûr-de-Bretagne, avant même la première journée en montagne. "L'objectif n'est pas de faire 21 étapes super dures. Il y a des moments où il faut baisser la pression, peut-être un peu ralentir", a encore indiqué le traceur du Tour de France. "Ces deux étapes seront certainement bienvenues dans le peloton, qui commence à être bien fatigué."

Gouvenou veut "diminuer" les arrivées massives

En marge du dernier Tour de France, Thierry Gouvenou n'avait pas hésité à pointer du doigt ces étapes de plaine, où le comportement du peloton est de plus en plus stéréotypé. "J'avais tracé une première semaine avec moins d'arrivées massives parce que ce sont les étapes les plus compliquées", a encore justifié Gouvenou. "Souvent, il ne se passe rien et elles sont très monotones, et à l'arrivée il y a de grosses chutes, souvent à cause du comportement des coureurs."

Lundi, l'arrivée à Dunkerque a été le théâtre de nombreuses chutes dans le final, dont une conséquente dans le sprint. "Au final, on a des polémiques", a conclu Gouvenou, lui aussi de moins en moins fan des arrivées massives. "On ne va pas faire des Tours de France entiers sans sprint mais mon envie, c'est de diminuer ces arrivées car c'est à chaque fois du stress et des polémiques."

Ce lundi, pour la journée habituellement réservée au premier jour de repos, les coureurs enchaîneront exceptionnellement une 10e étape de rang entre Ennezat et Le Mont-Dore Puy de Sancy, afin d'offrir un 14 juillet en course. Les coureurs auront l'occasion de souffler ce mardi 15 juillet.

GL, avec Rodolphe Ryo et Kévin Morand à Laval