Tour de France: "C'est l'arrivée qui lui convient le mieux", Vasseur croit en Coquard à Laval

La 8e étape du Tour de France, avec cette arrivée en faux-plat à Laval, est celle "qui convient le mieux" à Bryan Coquard estime son manager Cédric Vasseur. Le patron de l'équipe Cofidis croit aux chances de son sprinteur, qui doit tourner la page après l'incident avec Jasper Philipsen.

Bryan Coquard a coché l'arrivée à Laval. Ce samedi, la 8e étape du Tour de France propose une arrivée en faux-plat montant, un terrain où le sprinteur de la formation Cofidis est le plus à l'aise lors des sprints massifs. Avant le départ ce samedi, Cédric Vasseur s'est montré optimiste quant aux chances de son coureur.

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Lundi, Bryan Coquard avait provoqué involontairement la chute et l'abandon de Jasper Philipsen lors du sprint intermédiaire de la 3e étape. Malgré un carton jaune, qui le menace d'expulsion en cas de prochaine sanction similaire, le 'Coq' est "hyper motivé" pour cette arrivée à Laval.

"Il n'a pas à se freiner" après l'épisode avec Philipsen

"C'est un coureur propre dans son sprint", a assuré son manager Cédric Vasseur à propos du Français, qui n'a jamais levé les bras sur la Grande Boucle "Il n'a pas à se freiner, il doit laisser son naturel s'exprimer. C'est l'arrivée qui lui convient le mieux peut-être. Sans se mettre trop de pression, on va essayer d'être appliqué et de bien le positionner. Ce sont ses jambes qui feront la différence."

Tombé dans le sprint final lundi, Bryan Coquard ne s'est rien cassé mais a quand même bien souffert. Tant physiquement que mentalement, lui qui était très marqué après cet incident avec le Belge. Coquard avait rapidement présenté ses excuses devant les médias, peinait à cacher sa vive émotion.

Mardi soir, le coureur de la Cofidis avait pu échanger avec Jasper Philipsen, de quoi le rassurer. "Il m’a dit que je n’y étais pour rien, que c’était un fait de course", a confié Coquard à Ouest France. "Et que c’était vraiment la faute à pas de chance (...) Jasper m’a dit de vivre mon Tour à fond, et qu’il me souhaitait le meilleur. Donc je veux essayer d’aller de l’avant."

GL avec Nicolas Pelletier, à Saint-Méen-Le-Grand