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Tour de France: "C'est vraiment une patinoire", un ancien coureur alerte sur l'état des routes à Montmartre

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Quelques heures avant l'entrée des coureurs du Tour de France dans Paris, l'état des routes du 18e arrondissement inquiète l'ancien cycliste Lilian Calmejane. Et la météo pourrait rajouter de l'incertitude.

Vers un gel des temps dès l'entrée dans Paris? Ce dimanche, les 160 coureurs du Tour de France s'élancent de Mantes-la-Ville pour 132 kilomètres en direction de la capitale. Si l'arrivée est adjugée sur les Champs-Élysées, il faudra gravir la Butte Montmartre à trois reprises.

Des montées pavées spectaculaires et des descentes très rapides qui inquiètent, des stars du peloton aux organisateurs, en passant par les suiveurs. À la mi-journée, c'est l'ancien cycliste Lilian Calmejane qui a remis une pièce dans la machine, déplorant l'état glissant des routes du 18e arrondissement de Paris.

"J'espère vraiment que les temps seront gelés", a-t-il lancé sur son compte X après avoir reconnu le parcours. "En bas, on a une route très très rapide, pas pavée, mais il y a du verglas où les feuilles tombent. C'est vraiment une patinoire. Vous pouvez même tomber lorsque vous marchez, donc à vélo c'est très très dangereux."

Un plan B envisagé

Si les trois ascensions d'1,1 km à 5,9% ne changeront a priori rien au classement général - promis à Tadej Pogacar - beaucoup ont regretté le "stress inutile" ajouté à une 21e étape traditionnellement plus calme.

D'autant plus que les conditions météorologiques ajoutent de la difficulté à la course. D'après Météo-France, il pourrait pleuvoir à Paris en fin d'après-midi, rendant les pavés de la rue Lepic glissants. En plus de cela, avec l'accumulation de polluants et de résidus de feuilles sur les routes, l'humidité peut créer une "petite particule" que l'on appelle le verglas d'été.

Alors, les organisateurs ont un plan B qu'ils peuvent dégainer dès qu'ils veulent: geler les temps pour le classement général, permettant à ceux qui ne s'intéressent pas à la victoire d'étape de se relever et réduire le risque de chutes. "On a un protocole pour geler les temps. L’étape se déroule, mais les temps sont gelés", avait expliqué Thierry Gouvenou, le directeur de course du Tour de France, avant le départ de l'épreuve.

Vers 17h45 et l'entrée des coureurs dans Paris, tous les regards seront donc tournés vers le ciel et les voitures rouges de direction de course, où les négociations pourraient être intenses.

TP