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Tour de France: Cavendish refuse d'être comparé à Merckx malgré le record

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En remportant ce vendredi la 13e étape du Tour de France, à Carcassonne, Mark Cavendish a égalé le record des 34 succès sur la Grande Boucle du légendaire Eddy Merckx. Mais le sprinteur britannique ne veut pas être comparé au champion belge.

Ne le comparez surtout pas à Eddy Merckx. S’il a égalé le record des 34 victoires sur le Tour de France du "Cannibale" en s’imposant ce vendredi à Carcassonne, Mark Cavendish estime que les époques sont trop différentes pour être mises en parallèle. Comme leurs succès. Alors que Merckx était le prototype du champion complet, capable de gagner sur tous les terrains et de remporter cinq Tours entre 1969 et 1974, le Britannique a construit son palmarès dans l’art du sprint.

"Je ne crois pas qu'on puisse se comparer à Merckx"

"On ne peut jamais comparer les coureurs à Eddy Merckx. Il restera toujours le plus grand cycliste de tous les temps. C'est une référence, une sorte d’icône. Moi j'ai gagné sur des sprints massifs la plupart du temps. Je ne crois pas qu'on puisse se comparer à Merckx", a réagi Cavendish à l’arrivée de la 13e étape du Tour de France au micro de France TV. Déjà vainqueur à Fougères, Châteauroux et Valence, il a décroché à 36 ans sa quatrième victoire sur cette 108e édition, et donc sa 34e au total depuis ses débuts sur la Grande Boucle en 2007.

Après trois années pour le moins galères, le natif de l'île de Man est revenu au premier plan cette saison en retrouvant Patrick Lefevere chez Deceuninck-Quick Step. A Carcassonne, il a devancé son équipier danois Michael Morkov et le Belge Jasper Philipsen (Alpecin-Fenix), accentuant un peu plus son avance au classement du maillot vert. S'il passe les Pyrénées, Cavendish peut espérer faire tomber le record de Merckx lors de la 19e étape à Libourne ou le dernier jour sur les Champs-Elysées.

Et il en est tout à fait capable à en croire Julian Alaphilippe, qui le connaît bien. "On ne peut pas rêver mieux avec cette victoire. C'est spécial. Il n'y a pas de mots, c'est un plaisir de se dévouer pour son équipier, encore plus quand c'est un ami, et encore plus quand c'est pour Mark. Ça rend la victoire encore plus belle. Ce n'est pas seulement un grand coureur, c'est aussi un super mec. Il a su rebondir après des moments de doutes et des échecs", a souligné le champion du monde, qui devrait lui avoir un coup à jouer ce week-end, dans les Pyrénées.

RR