Tour de France féminin 2025: "C'est un homme stupide", le tacle du manager de la FDJ-SUEZ sur van Emden

Le manager de FDJ-SUEZ, Stephen Delcourt, s’en est violemment pris à Jos van Emden, le directeur sportif de la Visma-Lease a Bike, en le qualifiant de "stupide" après ses déclarations sur la chute de Demi Vollering lors de la 3e étape du Tour de France féminin.

La tension monte en coulisses du Tour de France féminin. Depuis la lourde chute de Demi Vollering à l’arrivée de la 3e étape, les déclarations par médias interposés entre, Stephen Delcourt, manager de FDJ-SUEZ, et Jos van Emden, directeur sportif de Visma-Lease a Bike, ne cessent pas. Le Français avait dénoncé "un manque de respect dans le peloton" et pointé du doigt des comportements dangereux. Des propos qui ont fait bondir le Néerlandais, qui n’a pas hésité à le qualifier de "ridicule".

"Certes, c’est la meilleure coureuse, mais ça ne veut pas dire que tout le monde doit s’effacer devant elle. Et Delcourt qui dit que des vies humaines sont mises en danger, c’est tout simplement faux. Ce n’est pas la réalité. Si vous pensez ça, vous devriez peut-être vous lancer dans un autre sport", avait lancé van Emden.

"Je pense que c’est un homme stupide"

Stephen Delcourt n’a pas tardé à répliquer ce mercredi, en marge de la 5e étape. S’il maintient ses propos sur le manque de respect dans le peloton, il n’a pas mâché ses mots envers Jos van Emden. "Quand j’ai parlé d’un manque de respect, je ne faisais pas seulement référence à l’accident. C’est comme ça depuis le début de la saison. Ce n’est pas la première fois que van Emden tient ce genre de propos. Pour lui, tout ça n’est qu’un jeu. Je pense que c’est un homme stupide", a-t-il lâché au média belge Sporza.

Une déclaration qui remet de l'huile sur le feu et relance un bras de fer médiatique entre les deux directeurs sportifs alors que la course est encore longue. Malgré sa chute, Demi Vollering reste pleinement engagée dans la bataille pour le classement général, en atteste sa deuxième place sur la 5e étape aujourd'hui. De quoi promettre une fin de Tour de France électrique, autant sur la route que dans les coulisses de cette Grande Boucle.

Maxence Mullié