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Tour de France: "Je ne veux pas accabler les motos", relativise Marc Madiot après les incidents

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Avant le départ de la 18e étape du Tour de France, Marc Madiot a répondu aux questions de RMC Sport. Le patron de Groupama-FDJ salue la performance collective de son équipe au Col de la Loze. Il prend par ailleurs la défense des motos malgré les incidents et analyse la défaillance de Tadej Pogacar.

Avant le départ de la 18e étape du Tour de France, Marc Madiot a répondu aux questions de RMC Sport. Le patron de Groupama-FDJ salue la performance collective de son équipe au Col de la Loze, malgré la déception de David Gaudu. Il prend par ailleurs la défense des motos et analyse la défaillance de Tadej Pogacar.

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· Sur les résultats de Groupama-FDJ lors de la 17e étape

Au terme de la 17e étape, David Gaudu, arrivé 5e (+2'09"), est apparu agacé en retrant dans le car de son équipe. "C'est l'orgueil du champion qui est un peu déçu de son résultat final, mais c'est normal et heureusement, analyse Marc Madiot au micro de RMC Sport. Quand on va dans les échappées, c'est pour essayer de gagner. On était plus que bien, l'équipe a bien fonctionné. On a gagné le classement par équipes d'hier, sur une étape qui était loin d'être évidente. Collectivement, les choses vont plutôt pas mal. Après, il nous manque un petit chouilla pour mettre la balle au fond".

· Sur les incidents avec les motos

À propos de l'incident avec les motos dans le Col de la Loze, qui a fait perdre du temps à Thibaut Pinot et Jonas Vingegaard, Marc Madiot relativise: "Ce sont les aléas du direct. Depuis le départ, je ne veux pas accabler les motos. Parce que bien souvent, on est bien content... Je vais juste vous donner un exemple. Dans Joux Plane, quand il y a l'incident des motos, s'il n'y a pas de moto, Pogacar ne peut jamais attaquer. À cause du public. Donc, je trouve que c'est facile de critiquer les motos quand on est bien content de les trouver par ailleurs et que tout se passe bien".

"On s'intéresse beaucoup à ce qui se passe devant en tête de la course, forcément. La télé est là et c'est là que le résultat joue. Mais il ne faut pas oublier non plus que quand on est derrière dans le peloton, dans les grupettos, on est bien contents d'avoir des motos de presse ou de photographes qui ouvrent un peu la route, ajoute-t-il. C'est un peu facile de jeter la pierre aux motards. Moi j'ai plutôt tendance à les défendre parce qu'ils ne font pas un métier facile. Alors c'est vrai que parfois ils exagèrent, mais bon... Il y a aussi beaucoup de voitures qui pourraient ne pas être là, qu'on pourrait ne pas laisser passer parfois. Donc c'est un peu facile".

· Sur Pogacar: "Il a décroché dans la tête"

Concernant la défaillance de Tadej Pogacar, qui a perdu plus de six minutes sur Jonas Vingegaard dans la 17e étape, Marc Madiot pense "qu'il a décroché dans la tête". Et complète: "Il a compris qu'il gagnerait pas le tour, il a dévissé".

Une contre-performance qui pourrait redonner au Slovène du capital sympathie auprès du public français, comme l'a soufflé son manager général. "On aime bien les perdants en France, sourit Marc Madiot. Pour moi ça change rien par rapport au reste. Pogacar reste Pogacar. Je ne le connais pas, vu de l'extérieur il a l'air sympa. Mais je le ne connais pas, donc je ne peux pas porter de jugement. Comme je ne connais pas plus Vingegaard".

JA avec Arnaud Souque