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Tour de France : les cinq étapes à ne pas manquer cette année

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La 103e édition du Tour de France, qui débute ce samedi au Mont Saint-Michel, réserve quelques étapes de rêve. RMC Sport a sélectionné les cinq qu’il ne faudra surtout pas manquer.

Mercredi 6 juillet (5e étape) : Limoges-Le Lioran (216 km)
Désireux d’éviter la nervosité du peloton, qui avait entraîné de nombreuses chutes dès le début du Tour de France l’an passé, Christian Prudhomme a imposé la montagne très tôt sur cette 103e édition. Les grimpeurs pourront donc déjà se jauger lors de cette cinquième étape sur les terres de Raymond Poulidor et surtout de Romain Bardet. Le coureur AG2R - La Mondiale, qui a grandi sur les routes escarpées d’Auvergne, aura sans doute à cœur de flamber sur la montée qui mène au Lioran. Entre montées et descentes, les 50 derniers kilomètres s’annoncent très chauds.

L’avis de Jérôme Pineau, consultant RMC Sport : « Ce n’est pas le grand rendez-vous, pas une étape où il y aura beaucoup d’écart. Mais c’est la première étape où les favoris devront être vigilants. Une première étape difficile. Les favoris auront besoin de se retrouver à l’avant. » 

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Samedi 9 juillet (8e étape) : Pau-Bagnères-de-Luchon (184 km)
La première étape au long court dans les Pyrénées va faire très mal avec quatre cols. Le premier, le Tourmalet, est classé hors catégorie. Suivront la Hourquette d’Ancizan (2e catégorie), le Col de Val Louron-Azet (1ere) et enfin le Col de Peyresourde (1ere). Un sacré programme qui promet un premier écrémage.

L’avis de Jérôme Pineau : « C’est la traditionnelle étape des Pyrénées. Il y aura des écarts à l’arrivée. Les favoris vont pouvoir commencer à s’expliquer. Juste après, il y aura une arrivée à Andorre-Arcalis très difficile. Un mauvais souvenir pour moi puisque j’avais terminé pas très loin de Brice Feillu (dernier vainqueur en Andorre en 2009). »

Dimanche 10 juillet (9e étape) : Vielha Val d'Aran-Andorre Arcalis (184,5 km)
D'Espagne en Andorre, cette étape qui propose cinq ascensions aura un petit air de Vuelta. Le parcours, avec trois cols de première catégorie, se termine sur une longue ascension vers Arcalis classée hors-catégorie. Autant dire que la journée de repos le lendemain tombera à pic.

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Jeudi 14 juillet (12e étape) : Montpellier-Mont Ventoux (184 km)
En ce 14 juillet, jour de fête nationale, le Tour s’est réservé une étape de légende avec l’ascension finale du Mont Ventoux. « Le Mont Chauve ne l'est jamais vraiment lorsque le Tour lui rend visite, accompagné de centaines de milliers de spectateurs », rappelle Christian Prudhomme. Si le Géant de Provence représentera la seule difficulté du jour, son ascension est mythique et donc immanquable.

Samedi 23 juillet (20e étape) : Megève-Morzine (146,5 km)
Si les dés ne sont pas déjà jetés, ce sera l’heure de vérité. Au lendemain d’une redoutable étape entre Albertville et Saint-Gervais Mont Blanc, les coureurs ont rendez-vous avec une ultime épreuve dans les Alpes avant de « défiler » sur les Champs-Elysées. Avec un col de deuxième catégorie, puis deux cols de première catégorie ainsi que le hors-catégorie Col de Joux Plane et une arrivée dans une descente vertigineuse sur Morzine, le maillot jaune pourrait trembler.

L'avis de Jérôme Pineau : « Ce sera un combat d’homme à homme. Rien ne sera joué avant la dernière étape. Car cette fois-ci, si Froome a la même baisse de niveau en troisième semaine que l’an passé, il ne gagnera pas le Tour. »

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