
Tour de France: "Mohoric ne sent visiblement pas la fatigue", lance Vasseur
Les sentiments étaient mitigés pour la Cofidis sur la ligne d’arrivée à Libourne ce vendredi. L’équipe française a placé son sprinteur Christophe Laporte deuxième de la 19e étape derrière Matej Mohoric, vainqueur deux jours après une perquisition à l'hôtel de son équipe Bahrain. Cédric Vasseur, directeur sportif de l’équipe, s’est montré presque fataliste devant la performance du Slovène tout en se satisfaisant tout de même de la performance de son coureur.
"Il n'a jamais fléchi"
"Pas de regret, on a vu un Christophe Laporte exemplaire, a-t-il confié au micro de FranceTV après la course. Je pense que c’était l’un des hommes les plus forts de l’échappée, il a tenté crânement sa chance, ils sont rentrés sur un premier groupe dans lequel figurait déjà Mohoric". Avant de lancer au sujet du vainqueur du jour: "Visiblement Mohoric, lui, ne sent pas la fatigue au fil des jours. Réaliser un exploit comme ça dans le final avec vent de face... Il devait avoir 53x11 (le braquet, NDLR), il n'a jamais fléchi. Face à un homme aussi resplendissant, on ne peut rien faire. Cette deuxième place c’est quasiment une petite victoire pour nous".
"Quand on est battu par plus fort que soi, il ne faut pas être déçu"
"Seule la victoire compte sur le Tour de France donc on est un peu déçu, mais on n’a pas démérité, a ajouté le directeur sportif de la Cofidis. Quand on est battu par plus fort que soi, il ne faut pas être déçu. Christophe a vraiment fait preuve d’une maitrise totale, il a bien géré, il est sorti avec Ballerini une première fois, il ne s’est pas fait piéger. (…) Il vient chercher une belle deuxième place, on est quand même relativement satisfait du résultat".
En franchissant la ligne d’arrivée avec 58 secondes d’avance sur Laporte, Mohoric s'est fendu d’un geste provocateur, deux jours après la perquisition du bus de la Bahrain Victorious. Après l’arrivée, le champion de Slovénie a regretté d’avoir été "traité comme un criminel". Mercredi soir, les gendarmes de l'Oclaesp, l'office central compétent sur le sujet, ont opéré des fouilles dans l'hôtel occupé par l'équipe Bahrain dans les environs de Pau.