Tour de France: "Pas encore aveugle mais bientôt sourd", Vauquelin salue le soutien du public avant la dernière semaine

Cinquième du Tour de France à l'aube de la dernière semaine de cette édition 2025, Kevin Vauquelin nourrit tous les espoirs du public français, qui rêve de voir le coureur de 24 ans deux marches plus haut dimanche soir à Paris. Sur le bord des routes, le coureur de la formation Arkea-B&B Hotels est devenu le chouchou, celui que tout le monde encourage à gorge déployée. Et, pour le moment, ce dernier semble plutôt bien vivre ce nouveau statut de meilleur tricolore dans le peloton.
"Après Hautacam, j'ai eu des débuts d'acouphènes!"
Présent en conférence de presse ce lundi pour la deuxième et dernière journée de repos, le natif de Bayeux est revenu quelques instants sur ce soutien sans faille de la part des spectateurs, un soutien qui s'amplifie au fil des étapes. "Je ne suis pas encore aveugle mais bientôt sourd (rires), j'essaie de voir toutes les pancartes et de leur porter de l'attention. Après Hautacam (12e étape), j'ai eu des débuts d'acouphènes! Avoir autant de public pour toi, ça me pousse vers le haut."
Quant à savoir s'il est encore prêt à batailler avec les cadors dans les Alpes, la réponse coule de source: "Je ne fais aucun complexe par rapport aux coureurs avec qui je suis, je ne me prends pas la tête sur le vélo".
"Le palier est franchi, tout ce qu'il fait est génial"
Pas programmé pour être présent aux avant-postes de cette Grande Boucle - "On n'aurait jamais imaginé ça en tant que plus petit budget du World Tour" - Vauquelin peut néanmoins compter sur l'aide de son équipe et son staff technique, les premiers à croire en lui. "Kévin progresse année après année, il va très vite sur le contre-la-montre, il n'a pas perdu ça, il avait déjà fait plusieurs top 10 sur des courses d'une semaine mais là le palier est franchi, tout ce qu'il fait c'est génial, il se fait plaisir sur le vélo", précise l'un de ses directeurs sportifs. "Il est joueur, c'est un gagneur, il n'a pas hésité à attaquer, à faire bouger un peu la course."
Le Français sera sans aucun doute particulièrement attendu mardi dans la montée vers le sommet du Ventoux, un col que l'intéressé "n'a jamais gravi même à l'entraînement". Mais il compte sur ses équipiers et le public pour se transcender une nouvelle fois.