Tour de France: "La barrière mentale qui saute", Vauquelin satisfait de ses progrès en montagne

Epatant Kévin Vauquelin. Auteur d’un excellent début de Tour de France, le coureur français a fait mieux que se défendre jeudi pour la première des trois étapes de montagne dans les Pyrénées. Si Tadej Pogacar a écrasé la concurrence et le Tour en s’imposant en solo à Hautacam, le coureur de la formation Arkéa-B&B Hotels a terminé à une très belle 6e place à 3'33 du champion du monde slovène.
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"Dans le col de Soulor j’ai commencé à péter, j’ai eu un coup de mou"
"Je me suis accroché vraiment à bloc", a commenté à chaud sur RMC Kévin Vauquelin. "Toute la journée, ça roulait fort. On avait beaucoup d’à-coups même si ça ne se voyait peut-être pas à la télévision. Ce n’était peut-être pas à pas à mon avantage. Dans le col de Soulor j’ai commencé à péter, j’ai eu un coup de mou. Mon coéquipier Cristian Rodriguez a fait un boulot de ouf pour me ramener. La bosse d’après était plus dans mes cordes donc ça a été. On était trois alors qu’il ne restait pas grand-monde, ça m'a motivé. Pour Hautacam, j’ai commencé à mon rythme, j’ai géré ma montée et à la fin j’ai senti que j’arrivais à en remettre. Ça m’a permis de reprendre Remco (Evenepoel)."
S’il reste prudent à propos du classement général ("C’est dur de se repousser mentalement tous les jours"), celui qui occupe la 5e place mesure ses grands progrès en haute altitude: "J’ai commencé à mieux appréhender la montagne. J’ai fait un long stage en altitude à Isola 2000. Tous les jours, j’ai monté le col. Je me rends compte que c’est la barrière mentale qui saute. Ça fait vraiment du bien", conclut Kévin Vauquelin.