Tour de France: pourquoi il n'y a pas eu de bordure selon Madiot

Il n'y aura finalement pas eu de danger pour Thibaut Pinot. La 16e étape du Tour de France, remportée au sprint par l'Australien Caleb Ewan, s'est finalement déroulée sans bordure. Pour Marc Madiot, manager de l'équipe FDJ, cela s'explique notamment par la température caniculaire que les coureurs ont dû affronter pendant 177 kilomètres.
Le ravitaillement était la priorité des coureurs
"On pouvait craindre des bordures, mais pas trop non plus. Parce que si vous tentez un coup de bordure, vous êtes obligés d'accélérer et vous avez encore plus soif. Et si vous n'avez que 100 mètres d'avance, vous ne pouvez plus être ravitaillés. Je crois que tout le monde jouait la sécurité au niveau du ravitaillement, c'était primordial pour une journée comme aujourd'hui", a expliqué Marc Madiot au micro de RMC, après l'arrivée de l'étape à Nîmes.
Pour les prochaines étapes, dans les Alpes, le patron de la FDJ se dit confiant malgré la persistance de la canicule sur l'ensemble du pays: "Déjà, en altitude, il fera moins chaud. Ce sont les pieds de l'ascension qui seront un peu délicats. Mais si on s'organise pour bien ravitailler nos coureurs et les rafraîchir, cela ne devrait pas poser de problème majeur".
Mercredi, pour la 17e étape de la Grande Boucle, le peloton s'élancera du Pont du Gard pour rallier Gap. Le parcours, long de 200 kilomètres, prévoit un premier col de catégorie 4 puis un deuxième col de catégorie 3. Les difficultés seront nettement plus importantes lors de la 18e étape, jeudi, avec le col d'Izoard et le col du Galibier, tous deux classés hors-catégorie, avant l'arrivée à Valloire.