Tour de France: "Une fois ça va, deux ce sera de trop", Madiot s’agace du protocole sanitaire

L'ensemble du peloton du Tour de France a été autorisé à repartir, mardi, pour la 16e étape, la première dans les Alpes, après des résultats négatifs aux tests de détection du Covid-19. Aucun des coureurs n'a été positif aux différents tests Covid subis depuis trois semaines. Forcément, la nouvelle a été accueillie avec soulagement par l’ensemble des équipes. "Le fait qu’il n’y ait plus cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, parce qu’elle était là, il faut bien le dire, c’est une bonne nouvelle pour tout le monde", s’est réjoui Marc Madiot, le manager de la formation Groupama-FDJ, qui a perdu David Gaudu, le lieutenant de Thibaut Pinot en montagne, sur abandon.
Madiot: "On ne peut pas rester des années dans cette situation"
"Cela montre aussi qu’avec un peu de sérieux et d’application, on peut avoir des résultats, donc sous cet angle là, c’est un aspect non négligeable, a-t-il ajouté au départ de cette 16e étape qui va conduire le peloton à Villard-de-Lans. Après, il est clair qu’on ne peut pas rester des années dans cette situation où on met une épée de Damoclès au-dessus de la tête des coureurs et des équipes. Une fois ça va, deux ce sera de trop." En attendant de savoir ce qu’il adviendra sur l’édition 2021 de la Grande Boucle, les coureurs et leurs équipes vont continuer à se soumettre aux tests de dépistages sur les autres épreuves, comme les y oblige le protocole de l’UCI.
Jurdie: "Cela devient problématique"
"Le protocole que nous impose l’UCI est assez compliqué, a regretté Julien Jurdie, le directeur sportif de la formation AG2R La Mondiale, sur la ligne de départ ce mardi matin. Je peux vous dire que dans les autres courses, il y a actuellement le Tour du Luxembourg, on doit effectuer des tests PCR à J-6 et à J-3. Pour avoir les résultats des tests dans les laboratoires français, cela devient très très compliqué. Je comprends que la priorité va aux gens qui en ont vraiment besoin, mais c’est vrai que cela devient problématique."