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Belgique: l’aventure de Nasri et Kompany à Anderlecht tourne au fiasco

A Anderlecht depuis cet été, Samir Nasri et Vincent Kompany vivent un début de saison très compliqué en Belgique. Les Mauves sont treizièmes sur seize équipes en Jupiler Pro League, et la crise couve.

L’aventure de Samir Nasri et de Vincent Kompany à Anderlecht est en train de tourner à la mauvaise blague belge. Débarqués cet été dans le sud-ouest de Bruxelles, le Français et le Belge vivent un début de saison des plus compliqués avec le club le plus titré du pays (34 fois champion). Malgré leur statut et un effectif solide (Nasri et Kompany donc, mais aussi Trebel, Chadli, Sandler ou encore Bakkali), les Mauves sont treizièmes de Jupiler Pro League (sur seize), avec une seule victoire en neuf journées (pour trois nuls et cinq défaites).

Leur dernier accroc ? Le triste nul concédé sur leur pelouse ce dimanche midi face à Waasland-Beveren (0-0), pourtant lanterne rouge du championnat. Au contraire de Kompany, blessé, Nasri était titulaire et a disputé l’intégralité de la rencontre. A 32 ans, le milieu de terrain français a disputé son sixième match de Jupiler Pro League depuis sa signature après une pige de six mois ratée à West Ham, pour un but. Des débuts mitigés pour celui qui était arrivé en Belgique en surpoids, et qui avait jusqu’au 23 septembre dernier pour perdre ses kilos en trop, selon la DH.

Un Anderlecht "le plus faible depuis plus de 50 ans"

Une mission réussie à temps qui lui a permis de réintégrer le onze de départ face à Waasland-Beveren, mais illustre les difficultés d’intégration de l’ancien Marseillais dans le jeu des Mauves. Anderlecht s’enlise donc dans la crise, alors que la première expérience de Vincent Kompany en tant qu’entraîneur-joueur dans son club formateur tourne pour le moment à l’échec. Pour la première fois de la saison, les supporters d’Anderlecht se sont manifestés en sifflant leur équipe à plusieurs reprises face à la lanterne rouge, avant que des Ultras du club ne se rendent devant la grille principale du stade après la rencontre, pour demander des comptes à la direction.

Une réaction que Samir Nasri, qui a tout de même été le meilleur joueur de son équipe, comprend. "Les supporters ont fait part de leur frustration, c’est normal, concède le Français au micro de la Pro League. (…) La seule chose que j’ai pu leur répondre, c’est qu’on avait beaucoup de jeunes joueurs et qu’on ne savait pas comment ils allaient réagir sous pression." Une pression qui commence à être étouffante pour le duo Nasri-Kompany, tandis que les médias belges parlent d’un Anderlecht "le plus faible depuis plus de 50 ans".

Romain DAVEAU (@daveauromain)