RMC Sport

Bayern: Hoeness se ravise après avoir menacé la fédération allemande pour Neuer

placeholder video
Uli Hoeness, qui a menacé la fédération allemande de ne plus libérer ses internationaux au cas où son gardien Manuel Neuer perdrait son statut de titulaire avec la Mannschaft, a décidé de modifier sa position.

Rétropédalage pour Uli Hoeness. Le président du Bayern Munich, qui a menacé de ne plus libérer ses internationaux au cas où Manuel Neuer perdrait son statut de numéro un en équipe d’Allemagne, a admis avoir parlé trop vite, selon des représentants du Bayern. "M. Hoeness a tenu au sujet des discussions sur la place de numéro 1 en équipe nationale des propos qu'il ne tiendrait plus aujourd'hui, avec le recul. Le sujet est maintenant clos depuis longtemps pour lui, et il ne fera plus de commentaires à ce sujet", ont-ils fait savoir ce mercredi auprès du site internet de l'hebdomadaire Der Spiegel. Ces derniers jours, Hoeness a attaqué le sélectionneur Joachim Löw et la Fédération, considérant que Neuer n'a pas été suffisamment défendu lorsque son rival Marc-André ter Stegen, le portier du FC Barcelone, a exprimé son malaise d'être seulement le numéro deux de la Mannschaft. Le Blaugrana a affirmé qu'il vivait très mal son statut de remplaçant, et qu'il "ne comprenait pas" pourquoi il n'avait pas sa chance.

Hoeness avait menacé la fédération

Comme le rapporte Bild, Hoeness a réagi en menaçant la fédération allemande de ne plus envoyer aucun de ses joueurs évoluer avec la sélection si Ter Stegen passait devant Neuer. "Nous n'accepterons jamais cela. Avant que cela n'arrive, nous n'enverrons plus aucun de nos joueurs en équipe nationale", a-t-il lâché dans des propos relayés par le journal. Un boycott du Bayern priverait l'équipe nationale de cinq joueurs majeurs: Neuer, le défenseur Niklas Süle, les milieux Joshua Kimmich et Leon Goretzka, et l'attaquant Serge Gnabry. Mais selon les règlements de la Fifa, un club qui refuse de mettre ses internationaux à disposition est passible de sanctions, pouvant aller d'amendes à des interdictions de compétitions.

RR avec AFP