RMC Sport

Bayern: Nagelsmann veut plus de "fiabilité" de la part de Kouassi

placeholder video
Arrivé dans la peau d’un grand talent au Bayern Munich en 2020, Tanguy Kouassi peine à s’imposer chez les Bavarois. En conférence de presse, son coach Julian Nagelsmann lui a fait comprendre qu’il doit encore s’améliorer pour espérer grappiller encore plus de temps de jeu.

Mis en lumière par Thomas Tuchel au PSG lors de la saison 2019-2020, Tanguy Kouassi était bien parti pour devenir un titulaire régulier dans son club formateur. Si les Parisiens ont essayé de prolonger le contrat du défenseur central, ce dernier a finalement préféré quitter la France et rejoindre le Bayern Munich en 2020.

Pour sa deuxième année en Allemagne, le joueur de 19 ans joue quelques minutes en championnat, mais semble encore loin d’être un titulaire dans l’esprit de son entraîneur Julian Nagelsmann. En conférence de presse, ce dernier a expliqué ce vendredi ce qu’il manque au Français pour franchir un palier: "Tanguy est un talent. Chez les défenseurs, la fiabilité prime toujours sur la performance. Cela lui manque encore un peu, c’est bien sûr aussi dû au manque de rythme. C’est toujours un peu délicat."

"Il doit être plus fiable"

Auteur de 11 matchs en Bundesliga avec les Bavarois, Kouassi sait ce qu’il doit faire pour convaincre Nagelsmann de compter plus souvent sur ses services. Âgé de 19 ans, le temps ne presse pas pour le défenseur, mais s’il veut trouver le temps de jeu qu’il pensait avoir en quittant le PSG, il devra se montrer plus rassurant dans ses tâches défensives: "À l’ouverture, il doit prendre encore un peu moins de risques (…) Il doit être plus fiable, et il se développera en conséquence."

Mais que Kouassi se rassure, le technicien allemand connait ses qualités et trouve normal le fait qu’il mette du temps à confirmer son talent: "Il a un très grand atout, c’est l’agressivité, la volonté absolue de défendre (…) En tant que jeune joueur, le passage chez les professionnels en tant que joueur offensif est peut-être un peu plus facile, car les erreurs n’ont pas la même portée derrière." À voir si le Français aura l’occasion de progresser ce samedi contre Bochum (à 15h30).

JO