Bundesliga: le Bayern se rassure avant le "Klassiker" contre Dortmund

Eliminés mardi en quart de finale de la Ligue des champions par Villarreal, les hommes de Julian Nagelsmann - qui a reçu cette semaine des menaces de mort - avaient besoin de se rassurer, leur quête de sacre étant redevenue une priorité absolue.
Privé de Lucas Hernandez et Kingsley Coman, souffrant de problèmes musculaires, de Niklas Süle (malade) et Corentin Tolisso (déchirure musculaire), le Bayern Munich a été dominateur en première période (78% de possession) dans la foulée de l'ouverture du score, qui l'a mis en confiance.
Ce premier but (10e) a d'abord été brièvement attribué à Lewandowski, puis annulé pour hors-jeu de Davies, avant d'être finalement attribué à un joueur de Bielefeld, Jacob Barrett Laursen, le dernier à avoir touché le ballon, de la poitrine avant qu'il entre dans la cage d'Ortega.
Oublier la C1
Il a fallu attendre sept minutes d'arrêts de jeu, dus à la sortie sur une civière de Kunze, touché par un coup de coude de Kouassi, pour que le Bayern double la mise, sur un but de Gnabry (40e+7), d'abord signalé hors-jeu, après une louche somptueuse de Kimmich.
À 2-0 à la pause, la messe était dite face aux avant-derniers de la Bundesliga, mais le Bayern a continué à jouer, pour évacuer le souvenir de Villarreal, et donc à se procurer des occasions, souvent repoussées par Ortega, en pleine forme, auteur au total d'une demi-douzaine d'arrêts décisifs.
Mais Ortega n'a rien pu faire sur le troisième but du Bayern, une tête de Musiala au premier poteau (85e), servi au cordeau par Lewandowski qui a juste eu besoin de lever la tête pour ajuster son centre.
Finir le travail lors du "Klassiker"
Comme le Borussia Dortmund avait surclassé Wolfsburg samedi (6-1), avec Haaland à nouveau buteur après trois mois de disette, le décor est donc en place pour un "Klassiker" excitant samedi prochain.
En cas de victoire sur le Borussia, le "Rekordmeister" comptera douze points d'avance à trois matchs de la fin de saison. Ce sera donc l'assurance d'un 32e titre au total, et une nouvelle page glorieuse de la légende du Bayern. Petite finale en vue, pour oublier une C1 ratée.