Le Bayern rate sa rentrée

Battu par Mönchengladbach (0-1) à la maison, ce dimanche, le club bavarois a manqué ses débuts en Bundesliga. Malgré une nette domination, les partenaires de Franck Ribéry, entré en cours de jeu, se sont inclinés suite à une bourde de leur gardien Manuel Neuer.

Manuel Neuer risque de vivre une semaine agitée. Pris en grippe par une partie des ultras bavarois, peu enclins à adopter un enfant de Schalke 04, le nouveau gardien du Bayern Munich, recruté pour 22 millions d’euros, a connu un baptême du feu difficile ce dimanche après-midi. Auteur d’une sortie plus qu’hasardeuse face à Igor De Camargo (62e), le portier de la Nationalmannschaft a précipité la défaite de son équipe face à Mönchengladbach lors de la première journée de Bundesliga.

Dans une Allianz Arena remplie jusqu’aux cintres, les stars munichoises n’ont pas su trouver la faille face à un adversaire recroquevillé en défense. Malgré une domination sans partage, les partenaires d’Arjen Robben, de retour après une blessure au pied, se sont montrés trop maladroits dans la finition. Et parfois malchanceux, à l’image de cette tête de Mario Gomez sur le poteau (54e). Les visiteurs ont longtemps pensé tenir le point du nul. Avant que la bourde de Neuer, déjà coupable d’une telle absence face à Hambourg en match de préparation, ne leur offre la victoire…

Entrée convaincante de Ribéry

Après une saison poussive et une troisième place arrachée de justesse l’an passé, le Bayern, qui affrontera le FC Zürich (Suisse) en barrages de la Ligue des champions, rêvait d’un démarrage en trombe. C’est raté. Même l’entrée convaincante de Franck Ribéry (65e), tout juste remis d’un problème à la cheville, n’y a rien changé. Contre toute attente, les joueurs de Jupp Heynckes ont chuté face à Mönchengladbach. Une première à domicile depuis 1995. Avec une défense new-look, articulée autour de Rafinha et Jérôme Boateng, Munich va devoir montrer autre chose dans les prochaines semaines. En espérant retrouver des attaquants efficaces et un Neuer plus serein. Sans quoi cet exercice 2011-2012 risque vite de ressembler au précédent.

Alexandre Jaquin