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OL: "Je n'ai pas eu l'opportunité de parler", Fonseca amer et pessimiste après son passage devant le CNOSF pour réduire sa suspension

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Auditionné la semaine dernière par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), l'entraîneur de l'OL, Paulo Fonseca, ne pense pas que son interdiction de vestiaire et de banc de touche seront réduites. Interrogé ce jeudi en conférence de presse, le manager portugais a semblé plutôt pessimiste.

Paulo Fonseca n'avait pas voulu s'exprimer sur le sujet la semaine dernière. Sans doute pour préserver son groupe à l'aube d'un match capital - finalement perdu à Monaco (2-0) - et sans doute aussi car cela ne laissait, peut-être, rien présager de forcément positif.

"Non, je ne suis pas confiant"

Mais près de dix jours après son audition devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), qui avait pour objectif d'obtenir une révision de son interdiction de banc de touche jusqu'au 30 novembre et de vestiaire jusqu'au 15 septembre, l'entraîneur portugais a livré son ressenti jeudi en conférence de presse.

De nouveau interrogé par les journalistes présents dans la salle de presse du Groupama Stadium, avant le dernier match de la saison face au SCO d'Angers samedi soir, Fonseca a confessé qu'il n'attendait probablement rien après cette audition. "Non, je ne suis pas confiant. Je ne sais pas si vous savez comment ça s'est passé, mais je n'ai pas eu l'opportunité de parler, alors comment je pourrais être confiant? On va voir. La vérité c'est que je n'ai pas eu la possibilité de me défendre. Honnêtement, je ne crois pas que quelque chose va changer. C'est incroyable."

Le manager de l'OL est sous le coup de cette suspension de banc et de vestiaire depuis le 5 mars dernier, prononcée par la commission de discipline de la LFP, après son pétage de plomb contre l'arbitre Benoît Millot lors du match entre Lyon et Brest le 2 mars.

CMP