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"Une cocotte-minute à la place du cerveau", Riolo appelle De Zerbi à se calmer après son expulsion lors d'OM-PSG

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Daniel Riolo, éditorialiste de l'After Foot, s'est encore étonné du manque de sérénité diffusé par Roberto De Zerbi, entraîneur de l'OM, exclu lundi lors de la victoire face au PSG (1-0) pour s'en être pris à l'arbitre.

Une victoire historique qui va laisser quelques traces. L'OM s'est imposé face au PSG (1-0), lundi, pour la première fois depuis près de 14 ans à domicile. Un succès vécu avec exaltation par Roberto De Zerbi, entraîneur marseillais exclu à l'entame du temps additionnel. D'abord averti pour avoir contesté une faute sifflée par l'arbitre, M.Brisard, l'Italien a pris un rouge pour avoir continué d'invectiver le directeur du jeu.

"Il ne peut pas faire une saison comme ça"

Une colère dont il est coutumier et qui devrait luiu coûter quelques matchs de suspension. Dans l'After Foot lundi, Daniel Riolo, éditorialiste de RMC Sport, s'est étonné de cet état de tension permanent qui habite l'ancien technicien de Sassuolo et Brighton. Il l'a encore exprimé dans les derniers instants de la rencontre en étant invité à rester en place par Medhi Benatia, descendu sur les bords du terrain pour éviter que les choses ne dérapent davantage. "A mon avis, il va prendre plus d'un match (de suspension) et ne sera pas juste derrière le banc. Heureusement que Benatia l'a calmé un peu parce qu'il était en vrillage complet", a constaté Daniel Riolo.

L'intégrale de l'After Foot du lundi 22 septembre 2025
L'intégrale de l'After Foot du lundi 22 septembre 2025
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"Si cette équipe veut grandir avec la qualité des joueurs et les idées de jeu du coach, il faut absolument qu'il se calme", a poursuivi Daniel Riolo. "Le problème, c'est que je n'arrive pas à me souvenir de la dernière fois où je l'ai vu calme. C'est comme si tout était trop gros pour lui, l'évènement est trop gros, la pression qu'il supporte est trop forte. Il ne peut pas faire une saison comme ça. Maintenant, il a des joueurs, de quoi faire une équipe, il a des choix. Il faut de temps en temps qu'il mette son cerveau dans le frigo. Il ne peut pas faire des matchs sans arrêt avec une cocotte-minute à la place du cerveau."

Selon lui, cet hyperactivité peut déteindre sur ses jeunes joueurs. "Des joueurs comme Balerdi, pour qu'il se calme, il faut que son entraîneur soit calme", explique-t-il.

En conférence de presse, Roberto De Zerbi a, lui, savouré la victoire face à le rival honni sans s'épancher sur son expulsion. "C'est l'une des plus belles journées depuis mon arrivée (en 2024)", a-t-il confié. "Je suis venu ici pour le Vélodrome et pour battre le PSG, l'équipe qui représente le pouvoir, qui gagne sans rival depuis des années, ce que je n'accepte pas dans ma philosophie. Mais on n'a rien fait jusqu'ici: le plus important, c'est vendredi à Strasbourg (20h45, 6e journée de Ligue 1) pour faire un pas de plus vers l'objectif qui est de construire une grande équipe." Une rencontre qu'il vivra depuis les tribunes de la Meinau.

NC