"Le chambrage a toujours fait partie du jeu": Rothen assure ne pas avoir voulu blesser les Marseillais lors des célébrations du PSG en Ligue des champions

Pris à partie par Eric Di Meco ce lundi sur RMC, Jérôme Rothen a expliqué pourquoi il se trouvait au Parc des Princes lors des festivités du Paris Saint-Germain dans la foulée de son titre en Ligue des champions. L'ancien milieu parisien a insisté sur la notion de chambrage envers les fans de l'Olympique de Marseille.

Une petite pique qui a eu du mal à passer. Présent au Parc des Princes pour la grande fête après le titre du PSG en Ligue des champions, Jérôme Rothen s'est retrouvé avec un micro entre les mains et a titillé les fans de l'OM d'une phrase qui a mis le feu aux poudres: "A jamais les premiers d'avoir gagné deux coupes d'Europe, les Marseillais on les a éteints." Présent ce lundi sur RMC dans l'émission Rothen s'enflamme lors de la nouvelle séquence "Le jeu de la vérité", Eric Di Meco a reproché son comportement à l'ancien joueur passé notamment par Monaco et Paris. L'ex-défenseur de l'OM a expliqué avoir "mal vécu" ces chambrages d'un collègue et ami consultant. Au point de le prendre "personnellement".

"Je suis là pour dire la vérité. Ce que je faisais là? Le club a pensé aux anciens, à certains anciens mais pas tous les anciens parce qu’il ne pouvait pas faire venir tout le monde. Là je n’avais pas l’étiquette d'animateur de Rothen s’enflamme ou RMC, j’étais juste Jérôme Rothen, l’ancien joueur du Paris Saint-Germain qui a joué six ans au PSG et qui a joué plus de 200 matchs au PSG", a expliqué celui qui a porté le maillot de l'équipe de France à 13 reprises. "Après, bien sûr que je ne suis pas le plus grand joueur de l’histoire du PSG, on est d’accord mais je pense aussi avoir marqué mon passage de cette identification parisienne, de cette fierté de jouer à Paris et tout ça. (...) Eric tu le sais, et les Marseillais le savent, peut-être parmi ceux qui ont pu être choqués de mon intervention au Parc c’est qu’on s’est tous nourris de cette rivalité avec Marseille. En effet, là, j’ai juste la casquette d’ancien joueur du PSG et la fierté d’avoir la sensation et que le club a mis en avant ses anciens et a communiqué en disant que s’il avait la Ligue des champions c’était aussi grâce à tous les anciens."

Rothen s'est emballé dans "un contexte bien spécial"

Sans pour autant présenter des excuses après cette sortie qui a déplu à Eric Di Meco, Jérôme Rothen a aussi glissé s'être laissé griser par l'atmosphère au Parc des Princes et avoir voulu répondre au joli geste du PSG qui avait invité ses anciens joueurs. Relancé par Eric Di Meco, surpris et déçu de l’entendre célébrer un titre du PSG par un chambrage envers les Marseillais, Jérôme Rothen a justifié ses propos.

"Déjà, si toi tu es braqué ou si ça t’a vexé alors on aurait pu… Attention c’est un contexte bien spécial, je ne suis pas à l’antenne. (...) Pour moi je ne me suis pas mis à dos les auditeurs marseillais même si certains l’ont mal vécu", a enchaîné Jérôme Rothen pour détailler son ressenti au moment des faits.

Avant de continuer: "Le chambrage a toujours fait partie du jeu et tu le sais très bien Eric. Dans tous les cas, la veille du match, j’étais dans mon émission et on a reçu plein de supporters de Marseille disant avoir acheté le maillot de l’Inter et ceci et cela."

"Ce n’est pas pour autant que je vais être coupé des supporters marseillais dans mon émission "

Flatté dans son ego de figurer parmi les illustres anciens du PSG, Jérôme Rothen s'est un peu enflammé. Mais ça ne remet pas en cause, selon lui, sa volonté d'ouvrir Rothen s'enflamme à un large public... y compris aux fans de l'OM.

"Le chambrage fait aussi partie du jeu et ce n’est pas pour autant que je vais être coupé des supporters marseillais dans mon émission. Non, mon émission est grand public et réunit toutes les passions du football", a encore assuré le consultant RMC Sport. "A l’intérieur de la passion du football et du football français, il y a une rivalité entre Marseille et Paris. Et c’est vrai que ce jour-là sur le terrain, c’était du chambrage."

Jean-Guy Lebreton avec Rothen s'enflamme