"Le PSG a envoyé un message": Rothen rend hommage à Paris et à Luis Enrique, qui "mange tous les techniciens européens"

Le Paris Saint-Germain a réussi son premier gros test européen de la saison. Malgré une infirmerie bien remplie (Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Joao Neves, Khvicha Kvaratskhelia, Marquinhos) et des petits jeunes lancés au charbon (Senny Mayulu, Quentin Ndjantou, Ibrahim Mbaye), le club de la capitale a dominé le FC Barcelone à l'extérieur, mercredi (2-1, 2e journée de Ligue des champions).
"Le PSG a envoyé un message à tous ses détracteurs qui ont dit qu'ils n'avaient pas recruté ou doublé les postes et que c'était problématique", a souligné Jérôme Rothen ce jeudi dans Rothen s'enflamme, sur RMC. "Qu'est-ce qu'on n'a pas entendu… Ce genre de prestations montre à quel point le projet du PSG est validé. Tu ne gagnes pas par hasard comme ça à Barcelone, même s'il faut de la réussite et ils en ont eu hier (mercredi). Ils ont montré que ce club avait vraiment avancé sur les derniers mois, que c'était un club qui est tout là-haut et qu'ils le méritent."
"Luis Enrique mange tous les autres techniciens européens un par un, il les bouffe"
"Je suis vraiment impressionné de leur performance et du calme affiché", a poursuivi notre consultant. "C'était pourtant une équipe qui était rajeunie, par la force des choses. Mais il y a eu du calme quand t'étais mené 1-0 et que la première mi-temps n'était pas tout le temps maîtrisée. Barcelone a été bien inspiré pendant 15-20 minutes. Avec tout ce qu'il s'est passé depuis le début de saison, les blessures, le fait de ne pas avoir eu de vacances… Et puis là, tu t'aperçois qu'il n'y a pas de fatigue mentale au PSG. Ils sont monstrueux sur la scène européenne. La fatigue mentale n'a pas existé, alors qu'on sait tous que c'est difficile de ne quasiment pas couper d'une année à une autre."
Jérôme Rothen a également tenu à souligner l'impact de Luis Enrique. Selon notre consultant, le technicien espagnol survole actuellement les débats: "À l'arrivée, cette force qu'ils dégagent, avec un entraîneur génial… Cet entraîneur, il lit les adversaires, il mange tous les autres techniciens européens un par un. Il les bouffe. Il a bouffé celui de l'Atalanta il y a 15 jours (victoire 4–0, NDLR). Hier (mercredi), Flick a quasiment toute son équipe à part Raphinha et il ne n'est pas réinventé. Il est resté dans ce qu'ils savent soi-disant faire. Franchement, le message envoyé est très fort", a conclu Jérôme Rothen.