Des nouvelles rassurantes pour Panichelli après son choc à la tête lors de Strasbourg-OM

70e minute de jeu à la Meinau, vendredi, entre Strasbourg et l'OM. L'attaquant strasbourgeois Joaquin Panichelli reste au sol après s'être pris la hanche de Nayef Aguerd en pleine tête dans la surface de réparation marseillaise. L'action se poursuit, Jérémie Pignard fait signe à distance à l'Argentin de se relever. Mais Joaquin Panichelli est groggy, titubant sur quelques pas avant de se remettre au sol. L'arbitre de la rencontre, au loin, ne bronche pas, le staff strasbourgeois n'attend pas son aval.
Liam Rosenior, furieux, entre sur la pelouse et les médecins du Racing se ruent vers leur attaquant. La vue de ce dernier de l'œil droit était trouble. C'est pourquoi, désorienté, il s'est à nouveau allongé sur la pelouse de la Meinau. Le docteur du club procède alors aux premiers tests de suspicion de commotion cérébrale via le "score de Maddock". "Une batterie de questions lui a été posée rapidement. Le joueur avait conscience de qui il était et de l'espace-temps", assure-t-on au club.
La colère de Rosenior
Après quelques minutes, le joueur a repris sa place sur le terrain et s'est procuré quelques occasions. Interrogé sur l'état de santé de son coéquipier, Mamadou Sarr s'est lui aussi montré rassurant en fin de rencontre. "Il va très bien", a assuré celui qui a terminé la rencontre capitaine. En conférence de presse, Liam Rosenior aurait, lui, aimé une autre réaction de l'arbitre Jérémie Pignard. "Quand un joueur a une blessure à la tête, il faut arrêter le match !", a défendu l'entraîneur du Racing.
"C’est le plus important. On doit prendre soin des joueurs. Je ne veux pas pointer du doigt les arbitres mais quand un joueur se relève, lève le bras, retombe, ce n’est pas possible. C’est tellement choquant. Je suis monté sur le terrain sans attendre l’arbitre, et tant pis si on me met un carton rouge à ce moment-là, parce que je veux juste prendre soin de mon joueur." Joaquin Panichelli a quitté la Meinau plus tard que la plupart de ses coéquipiers vendredi soir. Le docteur du club ne l'a pas laissé partir avant de lui faire passer un test un peu plus poussé pour s'assurer que tout allait bien.