
Comment Gerrard s’est coupé le pénis en taclant !

Steven Gerrard en Cup contre Bournemouth - AFP
La vie de footballeur n’est pas un long fleuve tranquille. Il faut prendre souvent l’avion. Répondre aux méchants journalistes. On ne peut pas rester devant sa télé le samedi soir. Parfois, on se coupe aussi le pénis en taclant. Demandez à Steven Gerrard. Très incongrue, l’anecdote est relatée dans My Story, l’autobiographie de l’ancien Red, dont le Daily Mail propose les bonnes feuilles sous forme de feuilleton. « La magie de la Cup a été ensanglantée le jour où mon pénis a été coupé puis recousu lors d’une après-midi tout sauf romantique à Bournemouth », débute Stevie-G.
Et là, c’est le drame…
25 janvier 2014. Seizièmes de finale de la Cup. Bournemouth reçoit Liverpool, qui va se qualifier en gagnant 2-0. Gerrard se lance pour « contrer le centre d’un ailier adverse ». Et là, c’est le drame. « La douleur était à pleurer, raconte celui qui évolue désormais au Los Angeles Galaxy en MLS (Etats-Unis). J’ai senti comme une grosse piqure dans mes parties intimes. Je me suis dit : ‘‘Merde, ce n’est pas normal !’’ Ça piquait tellement… L’entaille était très moche, juste au milieu. Il y avait beaucoup de sang. J’ai eu besoin de quatre points de suture. »
« Mes coéquipiers se pissaient dessus de rire, poursuit Gerrard. Des blagues fusaient sur mes futures performances à la maison et mes centimètres. On a recherché un endroit tranquille avec le médecin mais la salle de soins de Bournemouth était remplie. Des enfants sont venus pour me serrer la main. Ils ont dû croire que j’étais timide… Quand le docteur m’a dit qu’il fallait regarder ça, il n’y avait pas moyen que je sorte mon truc devant des gens donc il a vidé la pièce. J’ai enlevé mes sous-vêtements et j’ai jeté un dernier regard sur la zone. J’espérais ne pas dire adieu à un vieil ami. On m’a d’abord fait une piqûre et j’ai bien fait attention à ne pas regarder ce que faisait le médecin. »
« Est-ce que je pourrai jouer contre Everton ? »
Steven termine sur une pirouette pleine d’humour : « Une fois qu’on m’avait posé le bandage de protection pour éviter toute infection, j’ai posé la question la plus évidente à ce moment-là : ‘‘Est-ce que je pourrai jouer mardi contre Everton ?’’ » A noter que sur l’action en question, Gerrard semble d’abord préoccupé à… engueuler l’arbitre de touche pour avoir accordé le corner à son adversaire ! Même touché dans son intimité, le footballeur garde ses bonnes habitudes.