CAN 2017, groupe D : le Ghana peut être inquiété

Jordan Ayew (Ghana) - AFP
Le Ghana pas en grande forme
Le Ghana, quadruple vainqueur et finaliste de la dernière édition, arrive à Port-Gentil le couteau entre les dents. Les Black Stars, emmenés par leur capitaine Asamoah Gyan, sont en opération rachat après leurs derniers mauvais résultats. Une fin d’année 2016 délicate qui pourrait même leur coûter une place pour la Coupe du monde 2018 (3es des éliminatoires, avec cinq points de retard sur l’Egypte). Sur la sellette, le sélectionneur Avram Grant s’est passé d’Abdul Majeed Waris, l’attaquant de Lorient. Les frères Ayew, André et Jordan, sont bien là. Dans le dernier carré depuis 2008, le Ghana n’a qu’un seul objectif. Ramener le trophée à Accra, ce qui serait une première depuis 1982. Une tâche loin d’être aisée dans un groupe aussi relevé.
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Le renouveau égyptien
Triple vainqueur entre 2006 et 2010, l’Egypte n’a plus participé à la compétition depuis. Aujourd’hui encadré par ses stars Elneny (Arsenal) et Salah (AS Rome), l’effectif compte un important vivier de joueurs locaux, dont son légendaire capitaine, titulaire lors des trois derniers matchs officiels : Essam El-Hadary, 43 ans, qui a remporté sa première CAN en… 1998. Les joueurs de l’Argentin Héctor Cúper, sélectionneur depuis 2015, abordent la compétition avec des certitudes. Après avoir éliminé le Nigeria lors des qualifications pour la CAN, ils sont aujourd’hui leaders de la poule pour le Mondial et en passe de se qualifier pour la Russie. Inédit depuis 1990.
Le Mali compte sur ses jeunes
Souvent placé mais jamais vainqueur, le Mali peut-il enfin franchir le cap ? Deux fois troisième (2012, 2013), éliminé au premier tour par un tirage au sort lors de la dernière édition, les Aigles peuvent compter sur l’expérience de leur sélectionneur, Alain Giresse. Pour son deuxième passage, le Français misera sur son serial-buteur, Moussa Marega, co-meilleur buteur du championnat portugais (10 buts), mais également sur le Monégasque Adama Traoré. Deux jeunes joueurs qui peuvent espérer donner un nouveau souffle à une sélection encore orpheline de Seydou Keita.
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L’Ouganda peut surprendre
L’Ouganda s’offre sa première participation depuis la finale de 1978 (défaite 2-0 face au Ghana). Un exploit en grande partie dû à son sélectionneur, Milutin Sredojević. En poste depuis 2013, le Serbe ne cesse de faire grandir cette sélection, au point même d’aller chercher un match nul sur la pelouse du Ghana à l’occasion des éliminatoires pour la Coupe du monde 2018. The Cranes, surnom de la sélection, comptera sur Farouk Miya, prodige de 19 ans évoluant au Standard de Liège, mais aussi et surtout sur son gardien, Denis Onyango, qui traverse la meilleure période de sa carrière. Infranchissable en sélection (deux buts concédés lors des neuf derniers matchs officiels), il vient d’être élu meilleur joueur africain évoluant sur le continent par la CAF. Vainqueur de la Ligue des champions africaine avec les Mamelodi Sundows, il détient entre ses mains l’espoir fou d’une qualification pour les quarts de finale.
Programme de la première journée :
Mardi 17 janvier
17h : Ghana – Ouganda
20h : Mali – Egypte