Coupe de France: "C'est un exploit extraordinaire d'éliminer un mastodonte comme Nice", savoure Saint-Brieuc

La faillite des clubs de Ligue 1 en Coupe de France cette saison laisse de belles places à saisir pour les formations de divisions inférieures. Un espace dans lequel s’est engouffré Saint-Brieuc. Club de National 2, l’équipe bretonne verra les quarts de finale de l’épreuve après avoir fait tomber une nouvelle formation de Ligue 1, l'OGC Nice (2-1). Alors que les Aiglons avaient ouvert la marque par Tom Louchet (54e), le Stade briochin a renversé la situation en fin de match avec un doublé de Hugo Boudin (88e, 93e).
De quoi faire chavirer de bonheur son entraîneur-président, Guillaume Allanou: "C'est un exploit extraordinaire d'éliminer un mastodonte comme Nice. Nous, c’est 1,2 million de budget. L’OGC Nice c’est 100 millions. Déjà ça fixe un peu les choses dès le départ. Indépendamment de ces considérations-là, c’est le petit qui arrive à renverser les montagnes."
"Nous aussi en National 2, nous sommes des athlètes"
Un homme aux multiples casquettes qui a décrit, dans l’After Foot sur RMC, comment ses hommes ont pu réaliser une performance majuscule après avoir déjà sorti Annecy (L2) et Le Havre (L1) lors des tours précédents: "Les Niçois, ils ont fait un match plus que correct. Ils nous ont dominé", a-t-il reconnu. "On voit tout de suite la qualité technique de nombreux joueurs mais on est à 11 contre 11. Il n’y a que ceux qui ne connaissent pas le foot qui pensent que ça va être simple. Rien n’est simple. C’est vrai que notre terrain n’est pas bon. Ça fait une ambiance un peu amateure parce que l’on avait 5.000 spectateurs. J’imagine que l’OGC Nice ne joue que dans des beaux écrins. Le contexte fait que ce n’est pas simple. J’ai dit à mes joueurs que c’était comme si nous on allait jouer contre une R1. Je leur ai dit ‘Il faut y croire’. Après si on dit ça sous forme d’incantation, ça n’a pas de sens. L’idée, c’était d’amener des choses concrètes.
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On a analysé l’adversaire avec ses quelques points faibles qu’on a pu déceler. Il y a quatre facteurs de la performance. L’aspect mental en est un et effectivement on actionne celui-là. Mais il y a aussi l’aspect athlétique. Nous aussi en National 2, nous sommes des athlètes. J’ai demandé à mes joueurs d’être capables de rivaliser athlétiquement à travers le volume et l’intensité des courses. Sur l’aspect mental, c’est sûr qu’on y sera. On rivalise sur deux des quatre facteurs de la performance et après, tout peut se passer."
Ce qu’il s’est passer, c’est une fin de match renversante et un accès aux quarts de finale de la Coupe de France. En rêvant de mieux?