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Coupe de France: l’énorme joie des joueurs de Belfort, qui rêvent du PSG ou de l’OM

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Belfort, pensionnaire de National 2, a réussi l’exploit d’éliminer Montpellier ce mardi en 8es de finale de la Coupe de France. Au prochain tour, ils espèrent tomber sur un club encore plus important.

C’est la grosse fête à Belfort. Le club de National 2 s’est offert Montpellier, 4e de Ligue 1, en 8es de finale de la Coupe de France ce mardi (0-0, 5-4 aux tirs au but). Alors dans le vestiaire, ça a chanté, crié, sauté… Et la nuit s’annonce longue. "On est aux anges, raconte le capitaine, Thomas Régnier, dans l’After sur RMC. On ne pensait pas qu’on se retrouverait en quarts de finale. On surfe sur la vague et on en profite."

Neuvième de leur poule de N2, les Belfortains vivent une magnifique aventure. "C’est de nouveau la soirée idéale, je suis le président des soirées idéales, savoure Jean-Paul Simon, le président du club. C’est magique parce qu’on n’y arrive pas si simplement: tout le monde a bossé d’arrache-pied depuis plusieurs jours. Les joueurs, je les ai laissés tranquilles mais ils ont été énormes. Dans l’esprit et dans le jeu, ça a été fabuleux."

"On aimerait un gros"

"Affronter cette équipe de Montpellier, de Ligue 1, c’est un très gros challenge pour une équipe amateur de National 2 et on a réussi, ajoute l’un des héros du soir, Mohamed Bentahar. On a y a cru jusqu’au bout. Et regardez le résultat: tout le monde est content, mon collègue est content, c’est du bonheur pour tout le monde ! Mais ça aurait été mieux un week-end, on aurait pu en profiter." Dommage pour les Belfortains, les quarts de finale auront également lieu en semaine (11 et 12 février).

Ils attendent maintenant le tirage au sort, jeudi soir, avec excitation. En espérant taper encore plus haut dans la hiérarchie de la Ligue 1. "On aimerait un gros, le PSG, l’OM. On était content d’aller en 32es, alors les quarts, je ne vous dis même pas ! Strasbourg ? Non merci ! On a envie de l’un des trois plus grands clubs du foot français. Même Lyon, on prend. Dijon, c’est catastrophique pour nous (rires). Sincèrement, on a envie de remplir le stade Bonal (à Sochaux, ndlr). On aimerait que ça reste gravé."

LP avec SR