Coupe de France: l'incroyable soirée d'Ewen Jaouen, héros des Dunkerquois à Lille et expert des tirs au but

Le gardien de Dunkerque Ewen Jaouen a été le héros de l'équipe de Ligue 2, tombeuse de Lille en huitième de finale de la Coupe de France à l'issue d'une séance de tirs au but rocambolesque.

Il y a des soirées qui commencent mal et qui peuvent se terminer dans l'allégresse. Ewen Jaouen est coutumier du fait. Le 21 mai dernier, alors qu'il portait le maillot de Rodez, il avait sorti son équipe d'une situation loin d'être évidente lors du barrage d'accession en L1 face au Paris FC. Malgré trois échecs lors des trois premières tentatives, les Ruthénois avaient finalement renversé la situation grâce aux sauvetages du portier de 18 ans.

Presque dix mois plus tard, ce même Jaouen, un an de plus et désormais sous les couleurs de Dunkerque, a remis ça. Cette fois-ci, sur la pelouse de Lille, qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Si l'équipe de Ligue 1 est parvenue à marquer grâce à André Gomes (85e), elle est tombée sur un excellent gardien, qui s'est montré déterminant devant Haraldsson et David, et a concédé un but lors de la dernière action du match par Kay Tejan (90e+6), obligeant les deux équipes à se départager lors des tirs au but. Une séance où Ewen Jaouen s'est évidemment démarqué.

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"J'ai pensé à la qualification"

Une séance qui aurait pu tourner au vinaigre pour la formation de Ligue 2, avec les échecs d'entrée de Courtet et Bardeli, quand Ethan Mbappé, Mitchel Bakker et André Gomes ne tremblaient pas. Et pourtant, comme dix mois auparavant, Ewen Jaouen s'est montré décisif. S'il n'a pas touché les tentatives d'Alexsandro et Benjamin André, non cadrées, le gardien dunkerquois a sorti le tir de Haraldsson, pas à son affaire ce mardi. Après l'échec du capitaine lillois lors de la mort subite, Jaouen s'est proposé pour être le septième tireur de son équipe.

Un face-à-face 100% gardiens face à Mannone qui a tourné en faveur du Dunkerquois, une nouvelle fois décisif. "Au début, j'ai vu qu'on ratait deux pénaltys (sic). C'est la même chose que l'année dernière (avec Rodez, NDLR). C'est fou ! Les soirées comme ça, c'est que du bonheur", a savouré le protégé de Christophe Lollichon au micro de BeIN Sports. "Je savais que si je marquais on était qualifié. Je me suis surtout concentré sur mon geste. J'ai essayé de ne pas penser à autre chose, même si j'avoue que j'ai pensé à la qualification. J'ai pris mon temps et j'ai fait comme je fais à l'entraînement." Une technique qui marche du feu de Dieu.

AS