Coupe de France: l’OM à la reconquête du Vélodrome

Une purge, une vraie. Voilà comment résumer la dernière sortie de l’OM à domicile, dimanche dernier face à Guingamp (0-0). Une heure et demie d’un spectacle indigent qui illustre parfaitement les difficultés marseillaises au Vélodrome depuis le début de saison. Steve Mandanda et ses coéquipiers n’y ont plus gagné depuis le 26 novembre face à Groningen (2-1). En L1, il faut même remonter jusqu’au 13 septembre pour retrouver la trace d’un succès à domicile (4-1 face à Bastia, 5e journée).
Une disette qui a fortement perturbé le début de saison de l’OM et vidé les travées d’un stade qui sonne de plus en plus creux. « Ce n’est pas étonnant car quand les résultats ne sont pas là et que le jeu ne correspond pas aux attentes, c’est plus compliqué. Bien sûr qu’on comprend les supporters, déclare Alaixys Romao. On a du mal à trouver cette rigueur à domicile. On travaille pour y remédier. Les équipes sont regroupées, jouent à dix derrière, donc on ne peut pas jouer en contre. C’est à nous d’enlever ce doute. Il y a pas mal de jeunes, ils font des bonnes choses mais c’est à nous d’encore plus les rassurer. »
Michel : « Le maillot ne va pas marquer des buts tout seul »
La réception de Montpellier, ce mercredi en 16es de finale de la Coupe de France (21h), semble la bonne occasion pour mettre fin à ce « syndrome du Vélodrome ». Surtout après la très belle prestation marseillaise, dimanche à Caen (3-1). « Il est impossible pour une équipe qui ne travaille pas d’obtenir un résultat comme celui que nous avons eu à Caen, lâche Michel. On a gagné des matchs à domicile en Ligue Europa, mais ils ne comptent pas (sourire). On sait qu’on a des problèmes à domicile et on doit les résoudre. Mais est-ce qu’il est possible de douter d’une équipe telle qu’on l’a vue lors du dernier match ? »
Dans un match avec une pression moindre que celle qui pèse sur ses joueurs en Ligue 1, Michel attend que son groupe se libère enfin au Vélodrome. Mais le coach de l’OM rappelle que le déclic ne viendra pas seul : « La responsabilité est moindre quand ils jouent à l’extérieur. Certains disent que nous sommes favoris à domicile mais nous ne le sommes pas s’il n’y a pas la concentration et l’attitude au niveau mental. On doit reconnaître quelle équipe nous sommes, quel chemin on veut prendre. Ce n’est pas seulement une question d’emblème du club. Il faut avoir l’état d’esprit car le maillot lui-même ne va pas marquer des buts tout seul. »