Coupe de France : l’OM se sort du piège Trélissac

TOPS
Steve Mandanda
C’est le vrai patron de l’OM. Celui qui porte le brassard avec autorité, qui replace et tient la baraque dans les moments chauds. A l’image de sa superbe saison, Steve Mandanda a une nouvelle fois été décisif dans ce 8e de finale de Coupe de France. Pas aidé par une défense à la ramasse (à l’exception de Javier Manquillo), le capitaine marseillais a dû sortir le grand jeu pour préserver l’avance de son équipe. Impérial, à l’image de cette parade à bout portant sur une frappe de Steven Papin (40e).
Romain Alessandrini
Il a été le Marseillais le plus dangereux. Sur un terrain difficile, Romain Alessandrini a réussi à faire parler sa puissance et sa technique. Le gaucher a surtout l’immense mérite d’ouvrir le score d’un missile en lucarne, sur une remise en talonnade de Steven Fletcher (34e). Si Florian Thauvin a été inexistant et Georges-Kevin Nkoudou peu inspiré, Alessandrini peut lui être satisfait de son match.
Steven Fletcher
Il a vécu une première titularisation assez spéciale. Sur un terrain pourri, sous la pluie, face à une équipe amateur. Mais Steven Fletcher s’en est très bien sorti. Face à une défense de Trélissac plutôt en place, l’attaquant écossais a fait admirer son sens de la remise, son activité et son habileté technique. Moins en vue en seconde période, il termine tout de même la rencontre avec une passe décisive pour Alessandrini et un but à bout portant sur un service d’Abdelaziz Barrada (86e). Des débuts prometteurs.
FLOPS
Paolo De Ceglie
Difficile d’imaginer qu’il a joué plus de 120 matchs avec la Juventus Turin. Comme à chaque apparition depuis son arrivée à l’OM, Paolo De Ceglie a été en grande difficulté. Le latéral gauche italien s’est fait balader dans son couloir face aux attaquants amateurs. Lent, passif, brouillon, il a livré une copie catastrophique. Peut-être qu’il manque de rythme. Mais avec ce niveau, il ne serait peut-être même pas titulaire à Trélissac.
L’axe Rolando-Rekik
Ce n’est pas une nouveauté cette saison. L’axe central de l’OM est l’un des points faibles de cette équipe. Encore plus quand Nicolas Nkoulou est absent. Face au remuant Steven Papin et ses faux-airs d’Andy Carroll (en moins costaud), Rolando et Karim Rekik ont passé une soirée agitée. Leur fébrilité a permis aux joueurs de CFA de se créer de nombreuses occasions. Et sans la classe de Steve Mandanda et une certaine réussite, Trélissac aurait sans doute trouvé la faille dans cette charnière titubante.
L’état de la pelouse
Depuis l’été dernier, Chaban-Delmas accueille les matchs de l’Union-Bordeaux-Bègles. Et ça se voit. La pelouse de l’ancien stade des Girondins de Bordeaux est dans un état déplorable, inadaptée à la pratique du football. C’est sur cette surface bosselée et dégarnie que l’OM et Trélissac ont tenté de construire leurs actions. Avec en prime, de la pluie et quelques rafales de vent. De quoi offrir un spectacle désordonné et pas franchement attrayant.