"Je me sens complètement guéri", révèle Bryan Bergougnoux, ancien joueur de l'OL, après avoir été touché par un cancer

L’épreuve est encore proche mais Bryan Bergougnoux ne souhaite pas trop revenir dessus. L’ancien joueur de Lyon (2001-2005), où il a été formé, s’est battu contre un cancer de parotide (glandes salivaires) diagnostiqué en décembre 2023. Il est aujourd’hui guéri mais porte toujours les stigmates de son opération avec une grande cicatrice de la pommette jusqu’à la forge. Désormais entraîneur de Tours (R1), il s’apprête à défier Lorient (L2), samedi (18h) en 32es de finale de la Coupe de France.
"Je ne me suis jamais senti malade, même si je sais que je l’étais un peu…"
Dans une interview à Ouest-France, il revient brièvement sur cet épisode douloureux, sans trop s’attarder dessus. "C’est derrière moi", explique-t-il. "Bien sûr, il faut du contrôle encore, mais je me sens complètement guéri. Évidemment, c’est une chose fragile donc ça peut revenir à tout moment, mais je n’ai plus envie de revenir là-dessus. Je ne me suis jamais senti malade, même si je sais que je l’étais un peu… Je veux seulement parler de football."
Le football, son obsession quand il était joueur et désormais comme entraîneur. "Même dans mes mauvaises périodes durant ma carrière, c’est le football qui me tenait", ajoute-t-il. "C’est ma famille et le football. Il n’y a rien d’autre sinon. D’ailleurs, quand j’ai traversé la maladie, j’avoue que je n’ai même pas eu le temps de penser au fait que j’étais malade. Je me suis fait opérer et quatre jours après, j’étais sur le banc pour un match de Coupe de France que je voulais gagner. J’aurais pu rester à la maison mais, justement, j’aurais pensé à la maladie… En fait, le football a toujours été mon meilleur remède."
Formé à l’OL, l’ancien attaquant à ensuite joué à Toulouse, Lecce (Italie), Châteauroux, Nicosie (Chypre), Tours, puis Thonon-Evian où il a fini sa carrière. C’est là qu’il a entamé sa reconversion comme entraîneur. Avec succès. En quatre ans, il a fait passer le club de la R2 à la N2, avant la descente en N3 en mai dernier.